Lettre historique et politique adressée à magistrat sur le commerce librairie
|
Lettre historique et politique adressée à un magistrat sur le commerce de la librairie.
Véritable plaidoyer pour la défense du libraire-éditeur que cette lettre adressée à M. Sartine, directeur de la Librairie. Sans le condamner, elle interroge le lien entre le commerce et la littérature et décrit la transformation de la valeur littéraire en valeur mercantile. Il plaide en faveur d’un fonds de librairie qui s’écoule lentement, en équilibre avec les ventes plus rapides. Au fil de son enquête, il démontre par là même au lecteur contemporain que les problèmes qui se posaient en 1763 sont plus modernes que jamais, tout en délivrant une analyse brillante des « métiers du livre ». C’est aussi une passionnante histoire de l’imprimerie et de la libraire en France. Diderot nous surprend par les questions qu’il se pose, sur le rôle de mécénat joué par l’État ou sur le prix du livre…
tous les hommes de génie :
se retrouver en librairie. »
Penseur des lumières, Denis Diderot (1713-1784) aura à son époque subi la censure, taxé d’individu « très dangereux » du fait de ses idées et, surtout, de son impiété. Outre d’avoir dirigé L’Encyclopédie aux côtés de d’Alembert, il a entre autres commis la Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749), Regrets sur ma vieille robe de chambre (1772), La Religieuse (1796), Jacques le fataliste (1796), Le Neveu de Rameau (1805), Paradoxe sur le comédien (1830).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
