Dernier étage
Dernier étage
Rochier, Gilles  
  • Éditeur : Six pieds sous terre
  • Collection : Lépidoptère (#1)
  • EAN : 9782910431556
  • Code Dimedia : 39500055
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BANDE DESSINÉE
  • Sujet(s) : Bande dessinée
  • Pages : 32
  • Prix : 5,95 $
  • Paru le 22 janvier 2007
  • Plus d'informations...
EAN: 9782910431556

Tout en haut, dans les étages, échappant au tumulte quotidien de la ville, loin du sol, de l'autre côté de la frontière des cages d'escaliers et des ascenseurs (souvent en panne), la vie s'organise.

Gilles Rochier nous rappelle qu'il y a une vie là-haut, dans ce dernier étage qui isole et protège à la fois. Il faut bien s'y organiser, créer de nouveaux moyens de communication, préparer des expéditions pour renouer le contact avec les autres, ceux d’en bas...

Dernier étage regroupe une suite d’histoires courtes et humoristiques mettant aux prises les résidents des grands immeubles face à l’adversité des gens qui sont au niveau du sol. 6 Pieds sous terre ne pouvait qu’y être sensible...

AUTEUR(S)

Gilles Rochier est né en 1968 à Ermont. Mais n'en disons pas plus, laissons lui la parole...

J'ai commencé à dessiner dès que j'ai pu tenir un crayon et je ne l'ai jamais lâché. À la maternelle, ma mère a été convoquée par un pédopsychiatre très inquiet par le fait que je pousse le détail sur mes dessins (quand je dessinais un personnage je faisais toujours les coutures sur ses vêtements). Ma mère claque la porte du bureau et fonce m'acheter des feutres et des crayons de couleurs. Autodidacte, je n'ai jamais pris de cours de dessin ni fait d'école, trop fainéant, trop branleur. Je découvre la bande dessinée avec Métal hurlant, c'est décidé je veux faire ça comme métier, faire de la bande dessinée. N'ayant aucune volonté à l'époque pour me lancer sur un projet d'album, je laisse tomber facilement, alors j'attaque la peinture, mais sur les murs et la nuit, j'arrête juste à temps. J'enchaîne sur la toile pendant deux ans avec assez de rigueur, tout seul dans mon coin. Par hasard, je vais à Paris découvrir le travail de Combas et Dirosa, je rentre chez moi et jette toutes mes peintures et ne fais plus rien pendant un an, puis je découvre le monde du fanzine. Le fait de faire de la bande dessinée, sans avoir besoin des gros éditeurs me ravit, Envrac naît en septembre 1996, j'y raconte des histoires qui me sont arrivées dans mon quartier en faisant intervenir quelquefois des amis sans tomber dans les clichés classiques de la banlieue. J'essaye d'en parler juste, mais déjà je sais pertinemment que les histoires que je raconte sont très très loin de ce qui se passe réellement dans les banlieues de nos jours.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.