Fédéralisme d'ouverture (Le)
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Grâce à deux mots : fédéralisme et ouverture, Stephen Harper a surpris lors de la campagne électorale fédérale de 2005-2006. Depuis, la question est sur bien des lèvres : pourquoi des Québécois ont-ils été attirés par deux mots, qui jusqu'ici sont demeurés guère plus que deux mots ?
C'est que l'idée d'une ouverture du fédéralisme canadien, même vague, offre à plusieurs Québécois l'espoir d'une amélioration de la légitimité du fédéralisme canadien. La thèse principale de ce livre est que le fédéralisme d'ouverture pourrait même convaincre un nombre important de souverainistes québécois d'abandonner leur option constitutionnelle. Bref, le fédéralisme d'ouverture dont il est question dans ce livre n'est pas forcément celui de Harper, celui-ci n'ayant pas encore exposé ses principes et les mesures concrètes qui devraient logiquement en découler. L'option exposée dans ce livre pourrait donc convenir à plusieurs gouvernants fédéraux ; le Parti libéral de Stéphane Dion et le Nouveau parti démocratique de Jack Layton sont invités à se l'approprier.
Ce livre avance que le fédéralisme d'ouverture peut apaiser l'inconfort québécois sans inclure un amendement constitutionnel.
Eric Montpetit est professeur agrégé de science politique à l'Université de Montréal. Il a auparavant enseigné à l'École nationale d'administration publique et à l'Université de la Saskatchewan. Il détient un Ph.D. de l'Université McMaster (1999) et a été boursier du programme Fulbright à l'Université Duke en Caroline du Nord (1997-1998). Ses recherches portent sur le développement de politiques environnementales et biotechnologiques en Amérique du Nord et en Europe. Il est l'auteur de Misplaced Distrust (UBC Press), gagnant du prix Lynton Keith Caldwell de l'Association américaine de science politique pour le meilleur livre sur les politiques environnementales, 2006.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
