Journaux de Pierre-Louis de Lorimier
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Né à Oka en 1748, Pierre-Louis de Lorimier, comme plusieurs autres Canadiens, se consacre à la traite des fourrures et s’installe d’abord dans la région de l’Ohio, alors territoire britannique. Son poste est détruit par les Américains du Kentucky en 1782. Avec ses alliés, Chaouanons et Loups, Lorimier se déplace l’année suivante dans les environs de Vincennes où il épouse Charlotte Penampieh Bougainville, métisse chaouanonne. Attiré par la Louisiane espagnole où les conditions de la traite paraissent favorables, il traverse le Mississippi en 1787 et, quatre ans plus tard, s’établit définitivement à Cap-Girardeau dont, avec sa famille et ses alliés, il fera un centre agricole et commercial très prospère qui, avec le reste de la Louisiane espagnole, deviendra territoire américain en 1803. Jusqu’à son décès survenu en 1812, Lorimier se verra confier d’importantes fonctions, en particulier celle d’agent auprès des Indiens dont il connaît parfaitement les langues et les mœurs.
Illettré, Pierre-Louis de Lorimier débute dans la traite des fourrures, établit de solides et durables relations avec les Indiens dont il connaît langue et coutumes, épouse une métisse et fonde un établissement agricole et commercial très prospère, l’un des plus importants du Missouri d’alors. Avec l’aide de ses secrétaires, il bâtit une œuvre écrite importante, témoignage essentiel pour documenter l’histoire économique et sociale nord-américaine de la fin du 18e siècle et du début du siècle suivant.
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