Mémoires de Christine Marshall (Les)
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Hantée par la peur de voir disparaître à jamais dans l’oubli ses parents décédés, Christine Marshall réinvente leur vie dans le Montréal des années 1910-1930 à partir de ses souvenirs, des photos et des lettres qui dorment dans les vieilles valises au grenier. Bribe par bribe, elle retrace la double culture que lui ont laissée en héritage sa mère, canadienne-française et, son père, d’origine irlandaise.
La mère, Éveline, est modiste à une époque où les chapeaux amples sont des objets de rêve; où les termes femme d’affaires et canadienne-française font rarement bon ménage. Le père, Thomas, revient de guerre à jamais meurtri et cantonné dans son silence. Il s’y était embarqué, les yeux remplis de la fierté de défendre sa patrie, de l’espoir noble d’en revenir en héros, couvert de gloire. Mais la réalité se révèle tout autre.
Deux figures qui resteront à jamais vivantes dans nos mémoires, grâce aux mémoires de leur fille, Christine Marshall.
Estelle Beauchamp a grandi à Montréal, sa ville natale. Attirée par la littérature, elle a opté pour la faculté des Lettres à une époque où de telles études offraient peu de débouchés. Le besoin de gagner sa vie dans un emploi stable, ajouté à son intérêt pour le domaine, l’a dirigée vers l’enseignement des langues secondes. Elle a travaillé à la Commission des Écoles catholiques de Montréal quelques années, puis, mue par un désir de changement, elle a déménagé à Ottawa, où elle a rempli diverses tâches dans le cadre de l’enseignement du français aux fonctionnaires fédéraux.
Après sa retraite, elle a décidé de mettre à exécution une ambition qu’elle nourrissait depuis l’enfance, celle d’écrire. Sa participation à un atelier littéraire animé par Gabrielle Poulin l’a amenée à concrétiser ce qui jusqu’ici n’avait été que vague aspiration ou chapelet de petits projets sans lien ni suite. Ses premières publications ont été deux nouvelles dans le recueil «Rendez-vous, place de l’Horloge» qui rassemblait les écrits des membres de l’Atelier de création littéraire de l’Outaouais. Par la suite elle a publié trois romans qui ont été favorablement accueillis. «Les enfants de l’été» (2004) a remporté le Prix Émille-Olivier. «Un souffle venu de loin» est son quatrième roman.
Elle est l’auteure des romans « les Mémoires de Christine Marshall » (1995) et « la Vie empruntée» (1998) et écrit à l’occasion des nouvelles dans la revue « Virages ».
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
