Donner ma langue au chant
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Donner ma langue au chant réunit divers essais de Madeleine Gagnon comme autant de témoins de l'acuité de son regard. Il se dégage de l'ensemble une vision du monde puisant sa justesse et son originalité dans la sagacité des liens que l'auteure tisse entre poésie, littérature, art et enjeux sociaux. S'y déploie une écriture qui prend le risque d'offrir sa langue à l'impératif du chant; une avancée intellectuelle à son plus haut niveau de pertinence, en ce qu'elle se fonde et s'ouvre sur une pratique de la vie et de la création.
Madeleine Gagnon est née à Amqui, dans la Vallée de la Matapédia. Depuis 1969, elle a publié une quarantaine de livres de poésie et de prose dont, récemment, l'essai Les Jemmes et la guerre (VLB, 2000), l'anthologie de poésie Le chant de la terre, préfacée par Paul Chanel Malenfant (Typo, 2002) et le roman Je m'appelle Bosnïa (VLB, 2005). Une rétrospective de son œuvre est parue en 2007 : A l'ombre des mots/poèmes 1964-2006 (Hexagone). Au Noroît, elle a publié, en collaboration avec Lucie Laporte dans la collection « Écritures/ratures », Femmeros (1988). De nombreux prix littéraires ont salué son œuvre, dont celui du Gouverneur général du Canada 1991 pour Chant pour un Québec lointain, mais aussi, et pour l'ensemble de son œuvre, le prix Athur-Buies en 1991; le prix Athanase-David du Québec en 2002 et le prix Ronald-Gasparic de Roumanie en 2008. Elle est membre de l'Académie des lettres du Québec depuis 1987.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
