Pages à brûler
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Une jeune femme, Clara Chablis, est portée disparue. L’inspecteur Bernard Lincoln est responsable de l’enquête. Il ne trouve aucun antécédent à cette disparition, ni intention suicidaire, ni comportement douteux, pas de casier judiciaire. Les proches de Clara Chablis, au premier chef son compagnon de vie, Daniel Kieffer, ne semblent aucunement inquiets. Toutefois, quelque jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans une décharge publique, affreusement mutilé, qui correspond au signalement de Clara Chablis. La mère de la disparue reconnaît formellement sa fille, son compagnon jure que ce n’est pas elle. Il serait tentant de soupçonner le petit ami, mais un problème surgit. Le code génétique du corps qui a été trouvé est absolument identique à celui du principal suspect.
Pascale Quiviger semble avoir donné naissance à un genre nouveau, celui du « thriller poétique », pour raconter cette histoire. Elle déploie une grande virtuosité narrative, multipliant les voix et les points de vue, mais c’est d’abord le charme étrange, presque incantatoire, de ce texte qui retient le lecteur. Ici, l’intelligence est mise au service de l’émotion, tout le texte est traversé par un désir de transcendance, et ce n’est rien de moins que le secret des êtres, de la vie, qui est le véritable sujet de l’enquête.
Pascale Quiviger est née à Montréal. Après avoir vécu dix ans en Italie, elle habite en Angleterre. Elle est l’auteur de Ni sols ni ciels (2001), du Cercle parfait (2004), Prix du Gouverneur général et finaliste pour le prix Giller, ainsi que de La Maison des temps rompus (Boréal, 2008).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
