Puissant royaume du Japon (Le)
Puissant royaume du Japon (Le)
Description de François Caron (1636)
Caron, François  
Proust, Jacques (Préface de) 
Proust, Marianne  
Proust, Jacques et Marianne (Traduit par) 
  • Éditeur : Chandeigne
  • Collection : Magellane
  • EAN : 9782906462915
  • Code Dimedia : 10860027
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire & géographie, Japon, Récit de voyage, Sociologie / Anthropologie, XVIIe siècle
  • Pages : 320
  • Prix : 48,95 $
  • Paru le 1 janvier 2003
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EAN: 9782906462915

François Caron (1600-1672), fils de huguenots français réfugiés aux Pays-Bas, s’engagea très jeune au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, fondée en 1602. Il vécut plus de vingt ans au Japon, y prit femme, y éleva six enfants, et y réussit si bien qu’il s’éleva dans la Compagnie jusqu’au poste de directeur général, avant de se retirer des affaires, en 1651.

Caron ne faisait pas métier d’écrire, mais ses fonctions l’obligeaient à rendre compte. Il le fit principalement en deux occasions : en 1636 pour répondre aux questions posées par un directeur général nouvellement nommé, puis en 1639-1641, dans le registre journalier qu’il devait tenir alors comme responsable de la Compagnie au Japon. Ces deux textes, rédigés en néerlandais, s’éclairent l’un l’autre. Le premier pourrait s’intituler « Japon, mode d’emploi » : c’est un véritable guide pour s’orienter sans erreur dans la société japonaise moderne, unifiée sous la férule des Tokugawa. Le deuxième est comme l’application journalière de ce mode d’emploi par un homme connaissant bien le mode de fonctionnement de la société japonaise, et capable de s’y orienter avec autant de finesse que de prudence, grâce à un réseau d’amitiés allant jusqu’aux cercles les plus rapprochés du pouvoir.

Le troisième texte fut écrit bien plus tard, Caron ayant accepté à soixante-quatre ans, de quitter sa retraite hollandaise pour se mettre au service de Colbert, qui désirait alors lancer à la conquête des marchés d’Extrême-Orient la toute nouvelle Compagnie française des Indes orientales. Il pourrait s’intituler « Nostalgie du Japon », tant les souvenirs accumulés dans sa jeunesse et son âge mûr transparaissent encore.

Caron accepta à contrecœur, en 1661, que son rapport de 1636 fût publié à La Haye. Celui-ci fut traduit peu après en français (mais mal), en anglais, en allemand, en italien, en suédois. Son Registre journalier, écrit aussi en néerlandais, n’a jamais été traduit jusqu’ici en français. Le Mémoire pour Colbert, en revanche, a été écrit directement en français. Il n’a pas été réédité depuis 1715. Jacques & Marianne Proust en introduction à leur traduction signent une fascinante biographie de François Caron.

AUTEUR(S)

Jacques Proust (1926- 2005) était Professeur à la Faculté des lettres de Montpellier et membre de la Société française d’étude du XVIIIe siècle. Grand spécialiste de Diderot et de l’Encyclopédisme. Le Japon était un de ses jardins secrets.




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