Natures silencieuses
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Olivier Mériel n’est pas de ces photographes qui courent le monde à la recherche de sujets spectaculaires. Les siens sont de plus simples intérieurs de demeures abandonnées, de monastères inhabités et d’ateliers aux machines depuis longtemps silencieuses. Nul ne vient plus troubler le lourd silence qui les a envahis.
Les hommes et les femmes qui ont travaillé là, qui étaient-ils ? Qu’ont-ils laissé derrière eux ? Quelles traces dans les mémoires ?
Olivier Mériel pourrait prendre à son compte ces mots de Goethe «Je vois d’un œil qui sent. Je sens d’une main qui voit.»
Olivier Mériel est né en 1955 à Saint-Aubin-sur-mer (Calvados). Il pratique la photographie originelle depuis trente années, à la fois comme moyen d’expression et comme discipline artistique. Il opère à l’aide d’une très grande chambre photographique avec des temps de pose très longs et réalise des tirages contact de 30 x 40 cm sans retouches.
La rigueur de son travail et le caractère sensible de son regard lui ont valu d’importantes commandes publiques (DRAC Basse-Normandie, ville de Cahors, musée de Calais, maison Victor-Hugo, îles Lofoten en Norvège, ville de Cannes, musée des Instruments à vents de la Couture-Boussey, Conservatoire du littoral, Conches-en-Ouche, musée Malraux du Havre) et de nombreuses éditions, notamment Lumières d’ombre, Hauteville House, Secrets du pays d’Ouche, Juno Beach, Lumière blanche, Le Havre…
La lumière lui sert de guide, l’ombre, de gravité et de profondeur.
Charles Juliet a publié une trentaine de livres : un Journal en six tomes, plusieurs recueils de poèmes, deux récits, des nouvelles, du théâtre et des études sur la peinture. Ses œuvres ont été traduites en allemand, en espagnol, en turc, en vietnamien, en japonais, en chinois.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
