Mode comme indiscipline (La)
Mode comme indiscipline (La)
Collectif  
Buard, Mathieu (Sous la direction de) 
Mallet, Céline (Sous la direction de) 
Mossé, Aurélie (Sous la direction de) 
  • Éditeur : B42
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782490077779
  • Code Dimedia : 000241580
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Mode / Beauté, Sociologie / Anthropologie
  • Pages : 240
  • Prix : 46,95 $
  • Paru le 15 avril 2024
  • Plus d'informations...
EAN: 9782490077779

Exposée, médiatisée, encensée ou critiquée, la mode définit une partie conséquente de l’histoire matérielle de nos sociétés, et est un indéniable agent d’intelligibilité du contemporain. À l’image de son industrie complexe et mobile, elle constitue une discipline en devenir, un champ de recherche interdisciplinaire qui s’est progressivement approprié les grilles d’analyse et les outils critiques des sciences voisines, tout en se nourrissant de ses propres paradoxes et ambiguïtés.
 
Entre permanence et nouveauté, matérialité et immatérialité, cet ouvrage a pour vocation de témoigner de la richesse de ce champ de création en esquissant un état des lieux de la pensée sur, par et pour la mode. Il est articulé autour de quatre thématiques centrales : un premier chapitre est consacré à la formation des styles entre poncifs, normes et émancipations. Le deuxième aborde la question des formes de la conservation de la mode, dans sa dimension artistique et patrimoniale. Le chapitre 3 explore le thème de l’industrie et du capitalisme, où la mode déploie un système de création et de production divers, redoutable, mais aussi ambitieux et prospectif. Enfin, le livre se conclut sur les processus actuels de création, à l’aune d’une nécessaire perspective écologique et de résilience.
 
Chercheurs, philosophes, créateurs, auteurs de performance, collectionneurs et directeurs artistiques sont ainsi conviés pour interroger ensemble ces territoires. Les quatre chapitres qui composent cet ouvrage mêlent ainsi textes académiques (Emilie Hammen, Emanuele Coccia ou encore Claire Brunet) et contributions visuelles de praticiens (comme Jeanne Vicérial, Zoé Guédard et Olivier Châtenet).

AUTEUR(S)

Samuel Bardaji est styliste photo. Son travail questionne nos rapports aux corps, aux désirs et aux représentations esthétiques contemporaines. Il collabore avec les revues Profane, Modes Pratiques, Pièce Détachée, Take Care, Temple, et travaille en tant que consultant pour des marques.
 
Docteur en histoire de l’art contemporain de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Guillaume Blanc est chercheur post-doctoral au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK-Paris). Il a assuré le commissariat associé de l’exposition « Gilles Caron. Un monde imparfait » présentée à Reims, Cherbourg, Brest et Betton. Il est secrétaire général de la Société française de photographie depuis 2017.
 
Odile Blanc est historienne du Moyen Age. Elle s’est intéressée aux habits courts masculins de cette période, puis plus largement à l’histoire du vêtement et au textile. Son travail questionne le rapport de ces deux objets au corps, à l’histoire, au langage.
 
Mathieu Buard est commissaire, critique et professeur agrégé de l’École normale supérieure. Il conçoit des expositions qui soutiennent l’émergence artistique et les pratiques croisées et développe la création pour le fonds contemporain de la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson. Il étudie et enseigne la mode, les pratiques contemporaines et les théories afférentes aux industries créatives et culturelles, à l’École Duperré Paris, à l’université Paris III et Gustave Eiffel et à l’ENS Paris Saclay.
 
Ancienne élève de l’ENS, docteur en philosophie, maître de conférences au département design de l’ENS Paris-Saclay, Claire Brunet a traduit Michael Fried et Rosalind Krauss. Elle a édité le séminaire de Charles Melman, et travaille aujourd’hui à penser le design historiquement, à partir de la Destruction.
 
Styliste de formation, Olivier Châtenet a travaillé pour les maisons Alaïa, Thierry Mugler, ou Hermès. Il a co-créé avec Michèle Meunier ses propres marques de vêtements Mariot Chanet et E2, honorées des prix de L’ANDAM. Il rassemble et documente depuis les années 1990 une très importante collection de vêtements de mode et leurs images éditoriales. Il organise par ailleurs des expositions et travaille en tant que consultant en style pour les maisons de luxe et le cinéma.
 
Emanuele Coccia est maître de conférences à l’ÉHESS. Il a été invité en tant que professeur-chercheur par les universités de Tokyo, Buenos Aires, Düsseldorf, puis à Columbia et Harvard. Il est l’auteur de La Vie sensible, de La Vie des plantes, de Métamorphoses et de Philosophie de la maison. Il rédige actuellement un ouvrage à quatre mains sur la relation entre la mode et la philosophie avec l’ancien directeur de la création de Gucci, Alessandro Michele.
 
Rebecca Earley est titulaire de la chaire UAL de Circular Design Futures et co-fondatrice/directrice du Center for Circular Design au Chelsea College of Arts. Elle est une chercheuse primée, designer et experte en communication. En octobre 2021, elle a cofondé World Circular Textiles Day 2050 – une plateforme collaborative œuvrant pour le changement environnemental et socio-économique.
 
Laetitia Forst est chercheuse en design textile pour une économie circulaire à l’University of the Arts London. Son travail doctoral par la pratique s’applique à la question du design pour le désassemblage des mélanges textiles. Le design et l’innovation matière comme outils pour une transition écologique sont au centre de sa recherche.
 
Zoé Guédard est iconographe et styliste. Elle travaille auprès d’Olivier Saillard, au Palais Galliera puis pour la Maison Weston où elle accompagne le développement des collections et l’image éditoriale. En tant qu’autrice, elle considère le vêtement comme une matière textile-sociale multiple, tel qu’au Centre National de la Danse en 2019 où elle performe un « infini » défilé de silhouettes cosmopolites. En 2021 à Cerisy, elle joue « BASIC », théâtre d’un uniforme du quotidien indéfiniment redéployé.
 
Émilie Hammen est docteur en histoire de l’art (université Paris 1 - Panthéon Sorbonne) où elle enseigne l’histoire et la théorie de la mode. Ses travaux portent sur l’historiographie de la mode ainsi que sur les rapports que cette dernière entretient avec l’art, et tout particulièrement les avant-gardes. Sa thèse, intitulée L’Idée de mode a paru en 2023 aux Éditions b42.
 
Eléna Jouffe est directrice de création en packaging et gifting beauté & cosmétique. Elle intervient également auprès des étudiants de licence et master à l’Ecole d’arts appliqués Duperré sur les thématiques du sustainable design et des liens entre création et industrie. Son expérience professionnelle l’a amenée à travers le monde à découvrir l’envers du décor industriel qui oscille entre étonnement et fascination.
 
Agnès Laboudigue est professeure et adjointe au directeur de la recherche de Mines Paris-PSL. Elle dirige l’institut Carnot M.I.N.E.S et coordonne depuis 2015 le réseau CARATS dédié à l’organisation de l’offre de recherche scientifique à la filière Mode et Luxe.
 
Formée à l’Ensad, Céline Mallet est agrégée d’arts appliqués. Elle enseigne la mode et l’image, l’histoire des arts et du design à l’École Duperré, intervient pour les universités Paris I et III. Elle est une autrice régulière pour la revue Magazine dédiée aux style, media et industries créatives, elle est membre du comité de rédaction et autrice pour Modes Pratiques.
 
Aurélie Mosse est une enseignante-chercheuse par le design textile à l’Ensadlab, à l’École des Arts Décoratifs de Paris. Sa recherche examine le développement de nouveaux modes de conception et fabrication de la mode, du textile ou de l’architecture permettant d’habiter le monde de manière plus poétique et résiliente.
 
Gabrielle Smith, formée à l’EHESS, prépare actuellement une thèse sur l’anthropologie de la parure au XIXe siècle (Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Institut Français de la Mode / École du Louvre). Avec Bureau Klamm, elle met en scène des spectacles vestimentaires (Culs et chemises, 2019; Poliche, 2021).
 
Marlène Van de Casteele est docteure en histoire de l’art contemporain et enseignante en histoire de la mode et des médias à l’Ensad – PSL. Ses recherches portent sur la nature plurielle et hybride de la photographie de mode, en relation avec d’autres médiums. Elle est également chargée de mission au Palais Galliera, Musée de la Mode de la Ville de Paris.
 
Pauline van Dongen est une designer de mode et chercheuse spécialisée dans le domaine des wearables. Son studio de création à la renommée internationale explore comment les technologies intelligentes peuvent renouveler notre expérience du vêtement et améliorer la perception du monde qui nous entoure.
 
Jeanne Vicerial est chercheuse en conception vestimentaire. Elle est à l’origine de la technique du Tricotissage déposée durant sa thèse de doctorat PSL - SACRE soutenue en 2019 à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Parallèlement, Jeanne engage une démarche artistique qui la pousse à fonder, après un passage chez Hussein Chalayan, le studio Clinique vestimentaire.




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