Ma laideur n'influence personne
Ma laideur n'influence personne
Autofiction anatomique
Michaud, Ariane  
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Romans
  • EAN : 9782895024804
  • Code Dimedia : 000241311
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, JEUNESSE, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Corps humain, Estime de soi - Jeunesse, Littérature québécoise, Mode / Beauté, Nouvelles
  • Pages : 80
  • Prix : 15,95 $
  • Paru le 12 février 2024
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EAN: 9782895024804

Aussi disponible en version numérique:

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Avec Ma laideur n’influence personne, Ariane Michaud lance, avec humour et acuité, des réflexions sur le corps des femmes, l’adolescence, la beauté et l’influence des médias sociaux. Chaque texte de cette autofiction anatomique étant consacré à une partie du corps, on peut toutes et tous s’y retrouver, en admirant le courage de l’autrice et en éprouvant une immense tendresse pour la jeune fille qu’elle a été et, du même souffle, pour les ados que nous avons été, nous aussi.

AUTEUR(S)

Native du Bas-Saint-Laurent, Ariane Michaud a étudié en littérature ainsi qu’en éducation avant de devenir conseillère pédagogique au collégial. En 2016, elle reçoit une bourse de Première Ovation en arts littéraires et publie son premier roman, Les mouches en papier, en 2019. Dans ses temps libres, elle écrit, se cache en forêt, prend d’innombrables photos de chats et collectionne de petits objets reposant dans de petites boîtes. Ma laideur n’influence personne est sa première publication aux éditions de L’instant même.

Extrait

Je ne saurais vous décrire avec justesse l’absence totale de muscles dans mes bras. Je pense qu’on peut parler de « filament » musculaire pour expliquer le mince tissu qui permet la flexion de mon avant-bras. Si je donnais mon corps à la science et qu’on me disséquait, le docteur Frankenstein se demanderait probablement comment un être humain peut vaquer à des occupations simples sans pouvoir compter sur une force minimale aux membres supérieurs. Je ne serais pas surprise qu’on y retrouve aussi un réseau complexe de muscles dans des endroits inusités, tant mon corps doit compenser pour cette lacune par des contractions non ergonomiques. Il suffit de me voir pousser une porte en don[1]nant un coup de hanche ou de déposer une boîte lourde sur mon ventre pour comprendre que je vais finir ma vie en chaise roulante.




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