Poussières dans l'espace
Poussières dans l'espace
Abdallah, Mazen  
Safa, Haidar  
Abdallah, Mazen (Traduit par) 
Beaupré, Sylvie (Traduit par) 
  • Éditeur : Sémaphore
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782924461952
  • Code Dimedia : 000233493
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Guerre, Littérature moyen-orientale, Science-fiction / Fantastique
  • Pages : 144
  • Prix : 23,95 $
  • Paru le 14 août 2023
  • Plus d'informations...
EAN: 9782924461952

Aussi disponible en version numérique:

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Contre les Barbares du temps momifié, l’Octogone veut mener une guerre propre. Heureusement, ses chercheurs ont mis au point une arme parfaite : l’implantation ciblée de rêves communs. Reste à trouver comment manipuler un peuple entier grâce à des songes ourdis en laboratoire militaire.
 
Le terrorisme intérieur prendra bientôt un tout nouveau sens...
 
Le glas du libre arbitre aurait-il sonné? L’évolution technologique serait-elle menée sans foi ni âme? Roman d’anticipation publié au Liban en 2008, Poussières dans l’espace lève le voile sur les écueils éthiques bien réels de la course débridée vers le progrès.

AUTEUR(S)

Mazen Abdallah, Québécois d’origine libanaise, a étudié en gestion des entreprises à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il travaille dans les laboratoires de recherche d’un centre hospitalier montréalais.

Haidar Safa, Libanais, a étudié en génie mécanique à Solingen, en Allemagne. Il est enseignant à l’École technique supérieure de Beyrouth.

Les auteurs ont écrit à quatre mains plusieurs romans, dont la version originale de Poussières dans l'espace, publiée en arabe aux éditions Dar Al-Jadid (Beyrouth, Liban, 2008).

Sylvie Beaupré est titulaire d’une maîtrise en communication de l’Université Laval à Québec. D’abord graphiste puis correctrice d’examens, elle occupera ensuite un poste de chef d’équipe dans la fonction publique. Depuis 2015, elle travaille en arts visuels et en rédaction.

Extrait

Aux cris des coqs, les hommes du temps momifié se réveillèrent avec le goût du vin toujours sous leur langue. Les femmes préparèrent le petit déjeuner affichant des signes de contentement sur leur visage : leurs maris, qui d’habitude donnaient des ordres et s’indignaient de tout, étaient étrangement calmes. Ils regardaient l’horizon sans aucun désir d’aller bavarder au café. Même si aucun habitant barbare n’eut l’audace de mentionner ce qui s’était passé durant la nuit, tous les hommes savaient qu’ils avaient fait le même rêve. Ils se contentèrent d’attendre la nuit et d’espérer un nouveau rêve qui les conduirait dans des lieux où ils n’auraient jamais prétendu aller auparavant.




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