Nouveaux poèmes, 1930-1934 [nouvelle édition]
Nouveaux poèmes, 1930-1934 [nouvelle édition]
Mandelstam, Ossip  
Pighetti, Christiane (Traduit par) 
  • Éditeur : Allia
  • Collection : Petite collection
  • EAN : 9791030417272
  • Code Dimedia : 000231409
  • Format : Poche
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature russe, Poésie
  • Pages : 144
  • Prix : 14,95 $
  • Paru le 10 avril 2023
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EAN: 9791030417272

« Lèvres emmaillotées comme un rose humide, portant les rayons de miel alvéolés, aux confins du monde dès l'aube des jours tu étais debout, ravalant tes larmes. »

C'est sur le plateau d'Arménie que Ossip Mandelstam commence à rédiger ces Nouveaux Poèmes, qui recouvrent la période vagabonde du poète. L'exil lui redonne courage dans les mots, dont il manie avec dextérité le chant. Ce recueil exprime au mieux son désir d'une langue universelle : le russe est relié sous sa plume à une atmosphère hellénistique mais aussi aux poètes persans qu'il lit en traduction française, aux auteurs allemands et à Dante. D'une grande spontanéité, ces poèmes allient le pouvoir du mot, considéré comme une forme autonome, et sa capacité, marié à d'autres, à égrener des images fortes et lumineuses. Outre des allusions éparses à la vie quotidienne, ils fourmillent de sous-entendus politiques et religieux. Ils sont des miroirs à visage double.

AUTEUR(S)

Le poète russe Ossip Mandelstam (1891-1938) est un insoumis. Son premier recueil de poésies, La Pierre, rencontre un vif succès dès sa parution en 1913. Cofondateur de l'école « acméiste », il considère que le mot est constitutif de la forme. Il s'oppose en cela aux symbolistes français et russes. Quand la révolution éclate, il entre au ministère de la Culture et collabore avec Lounatcharski. Or, lorsque la terreur stalinienne se répand, il devient un perpétuel exilé. En 1934, il publie un poème satirique sur Staline. L'intervention de Boukharine et de Pasternak le sauve alors de la déportation. Mais, en 1937, il est de nouveau arrêté et meurt l'année suivante dans un camp près de Vladivostok. Pasternak lui a envié sa liberté quand d'autres sont restés marqués par son âme d'enfant et ses célèbres fous rires.




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