Saucisses de l'archiduchesse (Les)
Saucisses de l'archiduchesse (Les)
Trapier, Stéphane  
  • Éditeur : Matière
  • Collection : Imagène
  • EAN : 9782916383682
  • Code Dimedia : 000228979
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BANDE DESSINÉE
  • Sujet(s) : BD - Jeunesse
  • Pages : 48
  • Prix : 22,95 $
  • Paru le 9 janvier 2023
  • Plus d'informations...
EAN: 9782916383682

Qui n’aimerait remonter le cours de sa vie pour « revenir du côté de chez Swann », comme le chanta si joliment Dave? Retrouver son premier amour, naturellement. Mais pourquoi pas, également, le charcutier de l’avenue de Paris?

C’est ce que propose sans ambages ni fausse pudeur Stéphane Trapier dans Les Saucisses de l’archiduchesse, premier fascicule d’une série qui promet de devenir culte, « La vie de mon père ». Le père en question, il est vrai, n’est pas n’importe qui. Les fidèles lecteurs de Fluide glacial le connaissent déjà pour l’autre série en bande dessinée dont il fut la vedette, « Giscard et ses amis ». Quant aux autres, ils l’ont croisé sans le savoir, s’engouffrant incognito dans sa Giscardmobile en compagnie de Giscarda, sur le parking de quelque centre E. Leclerc en région. Grand seigneur mythomane, philosophe terre-à-terre, trublion ténébreux, Giscard n’est jamais en reste d’une considération péremptoire ou d’une déclaration intempestive — qu’on en juge : « Il y a trop de photos de gosses, et absolument pas assez de photos de moi dans le grand album de la vie, c’est absurde. »

Tout ça pour dire que Stéphane Trapier a un père comme on n’en fait plus, ou (peut-être plus exactement) que Stéphane Trapier a un père comme seuls quelques fils en fabriquent encore. Et que cette fabrique a pour nom tendresse et qu’elle se drape de nostalgie.

À noter : le dessinateur Jacques Floret est l’invité spécial de ce pulp collector à tirage limité.

AUTEUR(S)

Après avoir accompli ses études à l’École nationale d’art de Cergy-Pontoise, et collé des peintures dans les rues de Paris en compagnie de Blek le Rat, Stéphane Trapier se consacre à l’illustration et au graphisme. Les années 1980 s’achèvent. On trouve des dessins de Trapier dans les revues Tintin reporterJe bouquine, chez les éditeurs Bayard, Syros, Mango… Le succès aidant, les années 1990 ne tardent pas à arriver. Trapier en profite pour participer à la fondation de l’agence Atalante où il exerce en tant que directeur artistique et graphiste auprès de nombreux théâtres, centres d’art, éditeurs, institutions culturelles et autre Opéra national de Paris. Il initie à partir de 2004 une intense collaboration avec le théâtre du Rond-Point, dont il conçoit et illustre les affiches et les programmes. Il signe deux ouvrages avec Jean-Michel Ribes : Je n’aime pas la campagne, sauf dans le TGV, elle va plus vite (Éditions Xavier Barral, 2006), et J’ai encore oublié saint Louis, ou les nouvelles aventures de l’Histoire de France (Actes Sud, 2009).

Parallèlement à ces travaux, Stéphane Trapier déploie depuis quelques années une activité d’illustrateur pour la presse (Le MondeTélérama, la revue XXI, l’hebdomadaire Le 1, la revue en ligne Vents contraires…) et d’auteur de bandes dessinées, qu’il fait régulièrement paraître dans Fluide glacial. Parmi les grandes séries qui l’ont rendu célèbre, on relève : Giscard et ses amisCécilia, 93ACarla & friendsPlaton & Hannah Arendt, apprentis philosophes.

Avec tout ça, Stéphane Trapier a encore trouvé le temps de naître. C’était en 1964. Andy Warhol réalisait le film Tarzan and Jane regained… sort of, avec Dennis Hopper et Claes Oldenburg, tandis qu’Édouard Leclerc inaugurait son premier « super centre » à Landerneau. Un début de programme qui trouve son accomplissement en 2014 avec la publication de Tarzan contre la vie chère aux Éditions Matière. L’autoconsécration arrive en 2020 avec la parution du recueil de bandes dessinées Mes plus grands succès, aux éditions Casterman.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.