Espace des images (L') : art et culture visuelle en Italie 1960-1975
Espace des images (L') : art et culture visuelle en Italie 1960-1975
Art et culture visuelle en Italie 1960-1975
Collectif  
Chiodi, Stefano (Sous la direction de) 
Da Costa, Valerie (Sous la direction de) 
Acquarelli, Luca  
Belloni, Fabio  
Chevrier, Jean-François  
  • Éditeur : Manuella
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782490505388
  • Code Dimedia : 000226776
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, GÉOGRAPHIE & TOURISME
  • Sujet(s) : Arts, Beaux-arts - Divers, Italie
  • Pages : 240
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 4 juillet 2022
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EAN: 9782490505388

Les publications sur l’art italien contemporain sont rares. Cet ouvrage collectif : L’espace des images. Art et culture visuelle en Italie 1960-1975 vient combler un vide éditorial en France sur ce sujet, à l’exception de certains travaux récents portant plus particulièrement sur l’Arte Povera. Or, pendant ces quinze années, l’Italie a connu une période particulièrement fertile et riche culturellement, traversée par des renouveaux artistiques, littéraires et cinématographiques encore à l’œuvre aujourd’hui.
 
Ce livre entend faire un état de cette situation en réunissant des travaux récents de chercheuses et chercheurs italien.enne.s, français.e.s et américain.e.s travaillant sur ces questions et qui ont contribué à en apporter une nouvelle lecture.
 
Issues d’un colloque qui s’est tenu en 2019 entre Rome (Académie de France à Rome-Villa Médicis)et Paris (Institut culturel italien), les contributions ont été sélectionnées pour faire de ce livre un véritable ouvrage collectif, riche de ces multiples contributions, qui propose des relectures de l’œuvre d’artistes bien connus (Alberto Burri, Federico Fellini, Pier Paolo Pasolini), ainsi que des redécouvertes de figures jusqu’à maintenant peu étudiées (Cloti Ricciardi, Eliseo Mattiacci, Paul Thek), des analyses thématiques, des rapprochements inédits entre le monde artistique et la production cinématographique et littéraire. Dans leur ensemble, les essais mettent en lumière de nouvelles clés d’interprétation d’un paysage artistique qui peut ainsi être parcouru en suivant des trajectoires multiples et originales.
 
Le titre de l’ouvrage, est un clin d’œil à la première grande exposition sur l’art de l’installation et de l’environnement en Italie : « Lo spazio dell’immagine » (« L’espace de l’image »), qui s’est tenue en Italie à Foligno, en Ombrie, pendant l’été 1967 au Plazzo Trinci dont la couverture du catalogue reprenait l’image de l’œuf suspendu de la Pala di Brera de Piero della Francesca (1472-74).Une introduction et treize textes accompagnés d’illustrations et d’une bibliographie de référence constituent cet ouvrage qui paraîtra à l’occasion de l’exposition « Vita Nuova : Nouveaux enjeux de l’art en Italie 1960-1975 » au Musée d’art moderne et contemporain de Nice (MAMAC) (14 mai-2 octobre 2022), ce qui permettra à ce livre de trouver sa pleine place éditoriale en écho à l’exposition.

AUTEUR(S)

Valérie Da Costa est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est maître de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire de l’art contemporain (XXe-XXIe siècles) à l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent notamment sur l’art italien des XXe et XXIe siècles, sujet sur lequel elle a publié de nombreux textes et livres. Parmi ses publications : Écrits de Lucio Fontana (Les presses du réel, Dijon, 2013), Pino Pascali : retour à la Méditerranée (Les presses du réel, 2015), Fabio Mauri : le passé en actes / The Past in Acts (Les presses du réel, 2018), « Arte Povera hier et aujourd’hui », Cahiers du Musée national d’art moderne (n°143, printemps 2018) (sous sa direction). Son dernier livre : Paul Thek en Italie 1962-1976 paraîtra en mai 2022 au Presses du réel. Elle est commissaire de l’exposition : Vita Nuova. Nouveaux enjeux de l’art en Italie (1960-1975) qui aura lieu au Musée d’art moderne et contemporain (Mamac) de Nice en mai 2022.

Stefano Chiodi est historien et critique d’art; il enseigne à l’Università Roma Tre. Parmi ses livres, Genius loci. Anatomia di un mito italiano (2021), La bellezza difficile (2008), Una sensibile differenza (2006). Il a dirigé des éditions et des catalogues, parmi lesquels Senzamargine (2021), Marina Ballo Charmet, Out of the corner of my eye. Writings on Photography, 2020; Alberto Boatto, Ghenos Eros Thanatos e altri scritti sull’arte 1968-2015 (2016). Il est aussi commissaire d’exposition (parmi les plus récentes : Alberto Boatto. Lo sguardo dal di fuori, 2020; Marina Ballo Charmet, 2019; Luca Maria Patella. Ambienti proiettivi animati (avec B. Carpi De Resmini), 2015.
 
Luca Acquarelli est maître de conférences à l’Université de Lille. Ses recherches portent sur les théories et les dispositifs des arts et des images, avec une approche interdisciplinaire entre sémiologie, philosophie et sociologie. Parmi ses derniers travaux, la codirection de l’ouvrage Le fascisme italien au prisme des arts contemporains (Presses Universitaires de Rennes, 2021), et le livre en langue italienne L’immagine dell’impero. Spazio e tempo nella cultura visuale del fascismo imperiale (Donzelli, 2022). Dernièrement, il a travaillé sur la question de nouveaux dispositifs d’images immersives (« The spectacle of re-enactment and the critical time of the testimony in Inarritu’s Carne y Arena », 2021).

Fabio Belloni enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Università degli Studi de Turin. Il a étudié à l’Università degli Studi d’Udine et a été post-doctoral fellow au Center for Italian Modern Art (CIMA) de New York. Il travaille principalement sur l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle, portant une attention particulière aux rapports entre la recherche esthétique et l’idéologie politique, la critique d’art militante et les sources visuelles des artistes. Il est notamment l’auteur de : Militanza artistica in Italia 1968-1972 (L’erma di Bretschneider, Rome, 2015), Giulio Paolini, Disegno geometrico, 1960 (Fondazione Paolini-Corraini Edizioni, Torino-Mantova, 2019).

Jean-François Chevrier est historien et critique d’art. Il a enseigné aux Beaux-arts de Paris de 1988 à 2019. Conseiller général pour la documenta X (1997), il est commissaire d’expositions indépendant depuis 1987 (Photo-Kunst, Walker Evans & Dan Graham, L’Art moderne selon Mallarmé, Formes biographiques…) et a publié de nombreux essais et ouvrages sur l’art moderne et actuel, photographie comprise. Aux Beaux-arts de Paris, il a animé pendant quinze ans un séminaire-forum qui donna lieu en 2001 à l’exposition Des territoires. Les Éditions L’Arachnéen ont publié sept volumes de ses écrits, parmi lesquels La Trame et le hasard (2010), L’Hallucination artistique. De William Blake à Sigmar Polke (2012) et Œuvre et activité. La question de l’art (2015). Autres ouvrages récents : Jeff Wall (Hazan, 2013), De Bâle. Herzog & de Meuron (Birkhäuser, 2016), Bernard Réquichot. Zones sensibles (Flammarion, 2019), John Coplans. Un corps (Le Point du Jour, 2021).

Laura Conte enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Université de Roma Tre. Ses recherches qui portent sur l’art et la critique de la seconde moitié du XXe siècle se concentrent notamment sur l’histoire des expositions mais aussi les rapports entre pratiques, critique et féminisme. Parmi ses publications : Materia, corpo, azione. Ricerche artistiche processuali tra Europa e Stati Uniti. 1966-1970 (Electa, Milan, 2010), Carla Lonzi: la duplice radicalità. Dalla critica militante al femminismo di Rivolta (avec V. Fiorino et V. Martini) (ETS, Pise 2011), Paolo Icaro. Faredisfarerifarevedere (Mousse Publishing, Milan, 2016), Artiste italiane e immagini in movimento. Identità, sguardi, sperimentazioni (avec F. Gallo) (Mimesis, Milan, 2021).

Andrea Cortellessa enseigne la littérature italienne contemporaine à l’Université de Roma Tre. Il a publié des essais, des anthologies et a dirigé la publication de textes d’auteurs italiens du vingtième siècle et contemporains. Parmi ses derniers livres : Le notti chiare erano tutte un’alba. Antologia di poeti italiani nella Prima guerra mondiale (Bompiani, 2018), Andrea Zanzotto. Il canto nella terra (Laterza, 2021) et Abitare, Zanzotto (Aragno, 2021). Il est co-fondeur de la revue Antinomie. Scritture e immagini et collabore aussi, entre autres choses, aux journaux Alias, Il Manifesto, La Stampa.

Jacopo Galimberti est historien de l’art et chercheur postdoctoral à l’Université de Bologne. Ses articles sont parus dans des revues telles que The Oxford Art Journal, Studiolo, Les Cahiers du MNAM et The Art Bulletin. Il est l’auteur de Individuals against Individualism. Western European Art Collectives (1956-1969), (Liverpool University Press, 2017) de Détournement & Kitsch. Les cartes postales de Hans Peter Zimmer, (Les Presses Universitaires de Nanterre, 2021), et de deux livres à paraître chez Verso, Images of Class : Operaismo, Autonomia and the Visual Arts (1962-1988) et (avec Steve Wright), The Year of Living Dangerously. Italy’s ’77 Movement.

Romy Golan est professeure d’histoire de l’art du 20eme siècle au Graduate Center, City University of New York. Elle est l’auteure de Modernity and Nostalgia : Art and Politics in France Between the Wars (Yale University Press, 1995); Muralnomad: le paradoxe de l’image murale en Europe 1927-1937 (traduit de l’Anglais par les Editions Macula, 2018). Son dernier livre Flashback, Eclipse : The Political Imaginary of Italian Art in the 1960s (Zone Books, 2021) traite les temporalités cachées de l’art dans l’Italie des années soixante.
 
Anne-Violaine Houcke est maîtresse de conférences en histoire, esthétique et théorie du cinéma et de l’audiovisuel à l’Université Paris Nanterre et membre du laboratoire Histoire des Arts et des Représentations (HAR). Elle étudie la présence de l’antiquité dans le cinéma moderne. Son livre L’Antiquité n’a jamais existé. Fellini et Pasolini archéologues paraîtra aux PUR en 2022. Elle est responsable du projet de recherche « Temps réinventés : cinéma, antiquités, archéologie », soutenu par le labex Les passés dans le présent et en partenariat avec le musée du Louvre et l’Université d’Oxford. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2015-2016, elle a initié une recherche sur l’œuvre photographique et cinématographique de Cecilia Mangini, et travaille à l’écriture d’une monographie sur son œuvre.

Laura Iamurri est professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Roma Tre, elle est également membre de l’école doctorale d’Histoire, Territoire et Patrimoine Culturel. Ses intérêts de recherches portent principalement sur les relations entre la production artistique contemporaine, la politique et les discours de l’histoire et de la critique d’art. Parmi ses publications : Un margine che sfugge. Carla Lonzi e l’arte in Italia, 1955-1970 (Quodlibet, Macerata 2016), Tende e altri ambienti (dans Carla Accardi. Contesti, Electa, Milan 2020) et Le fascisme italien au prisme des arts contemporains (avec L. Acquarelli et F. Zucconi) (PUR, Rennes, 2021).
 
Hervé Joubert-Laurencin est chercheur et enseigne l’esthétique du cinéma à l’université de Paris Nanterre où il codirige le laboratoire d’histoire de l’art HAR. Il est familier de longue date de l’œuvre de Pasolini dont il est traducteur et interprète. Il a aussi écrit sur le cinéma d’animation; il a édité les Écrits complets d’André Bazin aux éditions Macula et réalisé un film sur cet écrivain de cinéma, Bazin roman (70 min., 2019) avec Marianne Dautrey. Parmi ses ouvrages sur Pasolini : Salò ou les 120 journées de Sodome (Paris, 2012), Le dernier poète expressionniste. Écrits sur Pasolini (Besançon, 2005), Pasolini Portrait du poète en cinéaste (Paris, 1995, nouvelle édition augmentée à paraître chez Macula en 2022).
 
Emanuele Quinz est historien de l’art et du design. Maître de conférences à l’Université Paris 8, et enseignant-chercheur associé à l’EnsadLab, École Nationale Supérieure des Arts décoratifs. Ses recherches explorent les convergences entre les disciplines dans les pratiques artistiques contemporaines, des arts plastiques au design, de la musique à la danse. Il est l’auteur de : Le cercle invisible (Les presses du réel, 2017), et il a dirigé plusieurs ouvrages dont Strange Design (avec J. Dautrey, éditions it:, 2014), Esthétique des systèmes (Les presses du réel, 2015), Behavioral Objects I (avec S. Bianchini, Sternberg Press, 2017), Le comportement des choses (Les presses du réel, 2021).




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