Un fils étranger
Un fils étranger
Berti, Eduardo  
Saint-Lu, Jean-Marie (Traduit par) 
  • Éditeur : Contre allée (La)
  • Collection : Fictions d'Europe
  • EAN : 9782376650232
  • Code Dimedia : 000223016
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature étrangère, Littérature latino-américaine, Relation avec le père
  • Pages : 128
  • Prix : 18,95 $
  • Paru le 10 janvier 2022
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EAN: 9782376650232

Alors qu’il termine l'écriture de son roman Un père étranger, Eduardo Berti reçoit un colis inattendu contenant des photocopies du dossier que son père présenta à son arrivée en Argentine, dans les années 1940. Originaire de Roumanie et fuyant la Seconde Guerre mondiale, son père avait conservé jusque dans sa tombe de nombreux secrets, jusqu'à son véritable nom de famille.

Parmi toutes les révélations que comporte le dossier, la découverte de l'adresse de la maison natale de son père, dans la ville roumaine de Galati, anciennement Galatz, est comme un nouveau point de départ. Une invitation à entreprendre un voyage à la rencontre du pays natal de son père. Parti en Roumanie sans jamais imaginer qu’il naitrait un livre de ce séjour, Eduardo Berti passe de l’autre côté du miroir, et devient l’étranger. Partir à la recherche de cette maison natale fut ainsi le premier pas vers Un fils étranger, comme un écho à Un père étranger.

Dans ce voyage à Galati, l’invention est au cœur de la reconstitution de l’histoire familiale. Pour combler les silences et les zones d’ombres imposées par le père, le fils n’aura d’autres recours que de lui inventer une histoire, et d’accepter ce qui continuera de lui échapper, à l’image de cette fameuse maison familiale, au n°24, qui se trouve peut-être ne pas être celle que l’on pensait y trouver.

AUTEUR(S)

Eduardo Berti est membre de l’Oulipo depuis juin 2014. Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l’auteur de quelques recueils de nouvelles, d’un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est lui-même traduit en sept langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son oeuvre : les micronouvelles de La vie impossible (prix Libralire 2003), les nouvelles de L’Inoubliable et les romans Le Désordre électrique, Madame Wakefield (finaliste du prix Fémina), Tous les Funes (finaliste du Prix Herralde 2004), L’Ombre du Boxeur et Le Pays imaginé (prix Emecé 2011 et prix Las Américas 2012).

Jean-Marie Saint-Lu est l’auteur de plus d’une centaine de traductions, dont celles des textes d’Eduardo Berti. Agrégé d’espagnol, il a enseigné la littérature latino- américaine aux universités de Paris X-Nanterre, puis de Toulouse le Mirail. Jean-Marie Saint-Lu a reçu, avec Robert Amutio, le prix Bernard Hoepffner 2020, pour la traduction des œuvres complètes de Roberto Bolaño.




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