Grand chelem
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Radié de son ordre professionnel pour inconduite sexuelle, François B. amorce une longue traversée du désert qui s’ouvre avec la mort de Leonard Cohen. Il cherche à comprendre les motivations de Bianca, son accusatrice, et, par la bande, même s’il n’oserait jamais l’avouer, il cherche aussi un sens à sa vie. Pourrait-il devenir l’improbable héros d’un de ces récits de rédemption qui l’inspirent tant ?
Avec ce roman post-#MeToo, l’auteur explore le vaste territoire de la culpabilité avec un humour acéré, alternant entre provocation et repentir.
Auteur de cinq romans et d’un recueil de nouvelles, François Leblanc soigne tant bien que mal son trouble dissociatif de l’identité et sa folie des grandeurs en se glissant dans la peau de chacun des personnages qu’il invente, du plus exécrable au plus vénérable. En moins de dix lignes, la journaliste et éditrice Danielle Laurin l’a déjà comparé à Jean-Paul Dubois, François Barcelo, Lise Payette, Janette Bertrand, Jonathan Franzen et Tonino Benacquista. Malgré tout, François Leblanc reste l’un des secrets les mieux gardés de la littérature québécoise, ce qui lui permet d’aller flâner incognito dans une librairie sans qu’on lui demande à tout bout de champ de signer l’un de ses livres.
- Le roman joue sur une fine ligne #MeToo, le narrateur étant faussement accusé d’inconduite sexuelle, mais ne se trouvant pas irréprochable, il vit avec sa sentence et l’accepte ; il ne s’agit pas d’une victimisation ou d’un plaidoyer pour les hommes accusés
- On retiendra la qualité de l’écriture, les personnages colorés à souhait et l’humour acéré de l’auteur
- On s’attache malgré tout à ce personnage masculin bourré de défauts et d’une mauvaise foi évidente
- Grand public
- Probablement un peu plus les hommes
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
