Gloire et la cendre (La)
Gloire et la cendre (La)
Ultime victoire de Napoléon (L')
Tudoret, Patrick  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Hors collection
  • EAN : 9782251451916
  • Code Dimedia : 000218812
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : France, Histoire générale, Napoléon
  • Pages : 228
  • Prix : 34,95 $
  • Paru le 14 juin 2021
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EAN: 9782251451916

Que se passe-t-il ce 15 décembre 1840 où les « cendres » de Napoléon Ier sont transportées, en grande pompe, de Courbevoie jusqu’à l’hôtel des Invalides?

En dépit d’un froid sibérien, une véritable marée humaine — plus d’un million de personnes, dont Hugo, Balzac, Gautier et tellement d’autres —, vient rendre hommage à la dépouille d’un empereur déchu, mort dix-neuf ans plus tôt sur une île anglaise perdue, hostile, battue par les vents.

​Quelques mois auparavant, La Belle-Poule appareillait à Toulon, sous le commandement du prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, et c’était le début d’une incroyable et bouleversante épopée, de la dernière campagne du grand exilé de Sainte-Hélène. Ce sera son ultime victoire…

Table des matières

I. « Demain dès l’aube… »
II. « A la tête de l’armée… »
III. Les enfants du paradis…
IV. L’ultime triomphe
V. Requiem pour un mythe
Epilogue
Bibliographie

Extrait

« Napoléon, parangon du grand homme au sens hégélien du mot, cela ne fait aucun doute. Personne, pas même son pire contempteur, ne pourrait lui contester ce statut. Grand homme de guerre, grand stratège, grand conquérant, grand esprit (même Germaine de Staël, son ennemie las plus acharnée sans doute, le concédait : « Chaque fois que je l’entendais parler, j’étais frappée de sa supériorité ») grand administrateur. Grand despote aussi et grand sacrificateur de vies humaines… Mais avant tout, ne fut-il pas un grand communicant, capable d’édifier son propre mythe à coups de géniales proclamations, de gazettes calibrées pour l’exaltation de sa gloire, d’art officiel voué à la promotion de son image, capable aussi de sculpter sa propre statue jusqu’à la veille de sa mort en dictant ses pensées à quelques évangélistes zélés ?

Évidemment, il serait naïf de voir dans Waterloo le chant du cygne de la geste napoléonienne et son ultime soubresaut. Si, dans l’immensité de cette morne plaine, « la Garde meurt et ne se rend pas… », la légende, elle, ne meurt ni ne se rend. Dès juillet 1815 et l’embarquement sur le Bellerophon, puis le Northumberland, commence un autre cycle de l’épopée, une autre campagne, plus sourde, celle-là, plus mystique, plus longue aussi : plus de vingt-cinq ans. Une dernière campagne dont trois clés seront les apothéoses : le 5 mai 1821, la mort de l’Empereur à Longwood ; 1823, la publication triomphale du premier volume du Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases ; enfin, le 15 décembre 1840, l’apogée romantique du mythe et son ultime victoire. »




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