21 jours d'un neurasthénique (Les)
21 jours d'un neurasthénique (Les)
Mirbeau, Octave  
Sanchez, Serge (Préface de) 
  • Éditeur : Arbre vengeur (De L')
  • Collection : Exhumérante (L')
  • EAN : 9782379411199
  • Code Dimedia : 000218025
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Humour, Littérature étrangère, Littérature française, Nouvelles
  • Pages : 390
  • Prix : 32,95 $
  • Paru le 25 mai 2021
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EAN: 9782379411199

Si Octave Mirbeau était un grand romancier, il restait cependant conscient que ce genre bourgeois méritait d’être allègrement bousculé : son entrée dans le siècle nouveau, il la fera avec un Décaméron fou et ravageur, placé sous le signe d’une maladie alors en vogue, la neurasthénie. Comme des contes cruels où défile une humanité inquiétante et odieuse qui provoque ses ricanements inspirés, les scènes de cure pyrénéenne qu’il imagine nous offrent la peinture de fripouilles, crapules, imbéciles et autres sales individus auxquels il règle leur compte d’un trait impitoyable.

Livre de l’excès d’un homme blessé qui a choisi le rire pour se venger de la folie de la société, livre du dégoût qu’une vivifiante drôlerie permet de surmonter, ce roman, dans lequel il déploie son humour ravageur, est la plus belle revanche d’un écrivain qui fit de sa colère une gloire.

AUTEUR(S)

Octave Mirbeau (1848-1917), journaliste, pamphlétaire, critique d’art, romancier et auteur dramatique est une des figures les plus originales de la Belle Époque. Il a imposé avec Le Jardin des SupplicesLe journal d’une femme de chambreLes Vingt-et-un jours d’un neurasthénique, ses nombreux contes ou ses pièces, dont Les Affaires sont les Affaires, sa voix d’écrivain engagé, libertaire et individualiste. Rejetant le naturalisme, l’académisme et le symbolisme, il a frayé sa voie entre l’impressionnisme et l’expressionnisme, découvrant sans cesse les peintres et les écrivains qui allaient marquer leur temps.
 
« Jules Renard disait de Mirbeau : « Mirbeau se lève triste et se couche furieux. » Et c’était vrai. Triste, il l’était à son réveil en pensant aux injustices qui allaient se commettre – furieux en se couchant, il l’était de ne pas les avoir toutes réparées. Il faut avouer d’ailleurs que cet état d’indignation dans lequel il vivait favorisait singulièrement ses éclats magnifiques. »
Sacha Guitry




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