![Miroir des simples âmes anéanties (Le) [nouvelle édition]](../img1c1000-9782841373741.jpg)
Miroir des simples âmes anéanties (Le) [nouvelle édition]
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Chef-d’œuvre de la littérature médiévale en langue française, Le Miroir des simples âmes est le texte fondamental de la mystique occidentale, un cas exceptionnel d’une œuvre spéculative rédigée par une femme au Moyen Âge.
Chef-d’œuvre de la littérature médiévale en langue française, le Miroir des simples âmes est le texte fondamental de la mystique occidentale, un cas exceptionnel d’une œuvre spéculative rédigée par une femme au Moyen Âge. Sauvé des braises du bûcher, le livre témoigne de la hauteur métaphysique et de la charge affective de la mystique rhéno-flamande. Juste avant sa mort, Simone Weil lisant les mystiques médiévaux prenait connaissance d’une version anglaise modernisée du texte, d’« un mystique français du XIVe siècle » encore anonyme, dont la pensée et la sensibilité vibraient à l’unisson des siennes. C’est seulement en 1946 – grâce à Romana Guarnieri – que le rapprochement sera fait entre le Miroir des simples âmes lu par la philosophe et l’œuvre qui coûta la vie à son auteur.
De Marguerite Porete on ne sait presque rien, si ce n’est qu’elle fut sans doute béguine à Valenciennes ou dans les environs, dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. Condamnée par l’inquisition de France pour avoir persisté à diffuser un livre déjà condamné, elle fut brûlée en place de Grève le 1er juin 1310.
Dans la lignée des Béguines les plus connues avec Hadewijch d’Anvers, Marguerite Porete est celle qui s’est démarquée autant par son destin tragique que par son témoignage mystique.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
