Architectures du bien commun
Architectures du bien commun
Pour une éthique de la préservation
Naji, Salima  
  • Éditeur : MétisPresses
  • Collection : VuesDensemble Essais
  • EAN : 9782940563593
  • Code Dimedia : 000205380
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS
  • Sujet(s) : Architecture / Urbanisme
  • Pages : 240
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 20 janvier 2020
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EAN: 9782940563593

Entre héritage patrimonial et résilience: définir une nouvelle régulation de la production architecturale en harmonie avec son milieu

Défendre une architecture du bien commun, signifie interroger le bâtiment mais aussi les conditions de son édification, les pratiques spatiales, l’usage social, l’attachement au lieu.
 
L’objet architectural doit être pensé dans un temps long et dans un contexte social ouvert afin de mieux cerner son empreinte et les possibles qu’il génère. Les oasis sont une source d’inspiration qui engage la réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines. Agriculture et construction y sont étroitement liées autour de la pierre, de la terre, du palmier et autres végétaux résistants. Cette ingénierie de l’adaptation, développée par les communautés de l’Atlas et du Sahara, concerne tout autant les techniques d’irrigation et de préservation du végétal que le génie architectural. Les espaces oasiens attestent, sur la durée, de la capacité des hommes à constituer un environnement viable malgré des contraintes climatiques extrêmes.
 
En s’appuyant sur des exemples oasiens au Maroc, l’ouvrage développe une réflexion critique qui s’attache à corriger une certaine idée de la « modernité » afin de définir les conditions d’une nouvelle régulation de la production architecturale dans un contexte de forte contrainte environnementale. Il s’agit donc de dépasser l’esthétique de l’héritage et interroger plutôt son capital de résilience. C’est cette dynamique constante de l’adaptation qui est en souffrance aujourd’hui et qu’il faut réactiver pour sortir du tout-béton destructeur des potentiels environnementaux et sociétaux.

AUTEUR(S)

Salima Naji est architecte DPLG de l’École d’architecture Paris-La-Villette et docteure en anthropologie sociale de l’EHESS. Engagée dans de nombreux projets de protection du patrimoine oasien, elle exerce au Maroc en privilégiant les matériaux locaux dans le respect de l’environnement et de la culture des lieux. Chevalière des Arts et des Lettres depuis 2017, elle a reçu de nombreux prix d’architecture et a publié plusieurs ouvrages, dont Le Ksar d’Assa (2013), Art et architectures berbères (2001 et 2009), Fils de saint contre fils d’esclaves (2011).




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