Épines d'encre
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Prix littéraire Le Droit (poésie), 2017.
Prix du livre d'Ottawa, 2017.
Par une éclosion d’images audacieuses, la poète nous entraîne dans sa roseraie secrète où, sous le couvert de trente-trois masques, la rose revêt des visages surprenants, émouvants, contemplatifs. Ne sont-elles pas nos miroirs, ces fleurs qui, d’instinct, transfigurent la noirceur et s’élancent vers la lumière ?
j’ai des épines d’encre
dit-elle
et mon abîme nourricier
est une roseraie de blessures
de plantes-ruines
aux yeux rougis
aux fleurs sans masque
ni défense
Une co-édition Vermillon / David
Dans ce recueil intime, l’auteure se remémore un jardin de roses, des fleurs que cultivait son père. La roseraie, fragile et belle, renferme des souvenirs, des mystères. Cette poésie lumineuse et contemplative, parfois mélancolique, illustrée par les oeuvres de l’auteure, apaise l’âme. - Sabrina Côté, Les Libraires, juin-juillet-août 2016, p. 24.
Poète, romancière et traductrice littéraire, Andrée Christensen a publié une vingtaine de titres dont plusieurs ont été primés, certains traduits en anglais et en roumain. Son premier roman Depuis toujours, j’entendais la mer (David, 2007) a remporté le Prix du livre d’Ottawa, le Prix LeDroit, le Prix littéraire Émile-Ollivier et le Prix Christine-Dimitriu- Van-Saanen. Artiste visuelle, ses oeuvres accompagnent ses récentes publications en poésie.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.