Ce qui restera
Ce qui restera
Mavrikakis, Catherine  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : III
  • EAN : 9782764435243
  • Code Dimedia : 000195735
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Écriture / Lecture / Livres, Femmes / Féminisme
  • Pages : 128
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 1 novembre 2017
  • Plus d'informations...
EAN: 9782764435243

Une méchante fée se serait-elle penchée sur son berceau ? Catherine Mavrikakis cherche à contrer le mauvais sort que les membres de sa lignée lui ont lancé. Elle n’est pas morte à 36 ans comme sa grand-mère dont elle a hérité le prénom et comme son père le lui avait prédit. Mais à quel prix ? Qu‘a t-elle sacrifié ? Quel rêve a-t-elle dû assassiner ? À travers ses souvenirs, Catherine comprend l’importance dans son entourage de présences féminines souvent tragiques. Ce sont ces femmes qui lui ont permis d’exister. Elle retrouve alors la petite fille aventureuse et terrorisée, fragile et puissante, désespérée et pleine de vie qu’elle a été. Comment vit-on en ne se soumettant pas à l’avenir que d’autres ont écrit pour soi? Que doivent inventer celles à qui on a dessiné un avenir? L’écriture sait-elle mettre fin au ressassement des souvenirs qui entravent le futur? Protège-t-elle contre les malédictions de toutes sortes ? Que reste-t-il de celle que Catherine n’a pas voulu être ?

AUTEUR(S)

Née à Chicago en 1957 de parents immigrés, Catherine Mavrikakis a grandi à Montréal. Depuis sa première publication en 2000, Deuils cannibales et mélancoliques, elle a écrit plusieurs romans d’une remarquable intensité, dont Oscar de profundisLa ballade d’Ali Baba et Le ciel de Bay City. Elle est aussi essayiste. Ses livres, traduits dans plusieurs langues, ont été récompensés en outre par le Prix des libraires du Québec, le Grand Prix du livre de Montréal, le Prix Jacques-Cartier et le Prix littéraire des collégiens.

Extrait

«Le 6 décembre 1989, j’ai envie d’aller buter tous ces tueurs haineux, parce que je suis l’un d’eux. Et que j’aurais pu tuer de mes mains non seulement mon père, mais aussi ma mère qui accepte tout de lui, parce que je sais trop bien ce que c’est que la haine. Et puis le désespoir. Des histoires comme les nôtres, il y en a tant et parfois, il arrive qu’un membre d’une famille bien ordinaire comme était, je persiste à le croire, la mienne, passe à l’acte. Je ne veux ici exonérer personne. Il est impossible d’oublier l’horreur. Je ne tiens pas plus à faire de moi une coupable. Mais le meurtre n’est pas simplement ce que les autres font parce qu’ils sont embrigadés dans des circuits politiques. Au début, il y a la douleur. Et puis après les choses se précipitent de façon souvent arbitraire.
La douleur reste.»




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.