Vies de sainte Marie Madeleine et de sainte Marthe sa soeur
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Le lecteur est invité à suivre les onctions chez Simon le lépreux, la résurrection de Lazare, la montée au Calvaire, la crucifixion, la résurrection du Christ. Puis la traversée de la Méditerranée, depuis la Palestine jusqu’à Marseille, la dispersion des compagnons de voyage et leur répartition dans les terres du Midi de la Gaule, la vocation surtout contemplative de Madeleine et celle, active, de Marthe sa sœur, les miracles innombrables accomplis par les deux sœurs, l’écrasement de la Terasque par la prière de Marthe. Petit chef-d’œuvre de l’hagiographie médiévale où l’aventure intérieure de Madeleine, charnelle et spirituelle à la façon d’un mythe, échappe aux contingences du temps et laisse ouvert, avec le désir tout entier, l’inépuisable mystère de sa singularité.
Pendant des siècles le texte est attribué à Raban Maur (780-856), directeur monastique de l'abbaye bénédictine de Fulda et archevêque de Mayence, maître éminent de la renaissance carolingienne, auteur d’une œuvre considérable. Longtemps après la mort de son traducteur, certains l'attribuent à un moine de Clervaux du XIIe siècle… Le personnage important du livre reste son traducteur : Étienne Michel Faillon, personnage important de la Compagnie de Saint-Sulpice, entre 1830 et 1870.
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