Ne te retourne plus
|
Après des décennies de publications confidentielles, la poésie de Jean-Marie Berthier sort de l'ombre.
Ne te retourne plus… Par ce titre, la poésie de Jean-Marie Berthier s’apparente à un voyage, un cheminement, une traversée de la vie. Les paysages que l’on y arpente sont à la fois ceux du monde qui s’offre à nous et ceux de la mémoire. De grands vents les parcourent ; des regards y guettent « la confluence du jour et de la nuit » ; des pierres dressées questionnent le sens même de l’existence ; un gouffre les borde –, mais la beauté nous sauve du naufrage. Avec des mots simples, le poète cherche un chemin de vie entre désespoir et espérance. Et l’on comprend, lisant ses textes, que la mission qu’il assigne à la poésie est bien un héritage d’Orphée, descendu aux Enfers pour ramener à la vie l’être qu’il a perdu. Ne te retourne plus, dit-il, « le soleil est désormais l’ombre de ta vie. »
Il dit qu’il ne faut pas oublier d'où l'on vient, que la culture doit élever l'homme, que la poésie sert à tracer en soi une route d’humanité. Il a publié de nombreux recueils – surtout chez Fanlac et Rougerie – mais sa présence est restée discrète. Il aura parcouru les cinq continents au cours de sa vie, avec un sens aigu du rapport aux autres et de l’engagement. « Il », c’est Jean- Marie Berthier, un poète né en 1940, avec lequel Bruno Doucey partage depuis longtemps un fleuve de fraternité.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
