Moi, Azil Kémal, j'ai tué des Arméniens
|
Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kémal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet fictif retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace le récit dans un contexte historique plus large où là, tous les événements et les personnages sont bien réels. De nombreux témoignages on été consacrés au génocide arménien. Mais ce texte met au centre un personnage turc, avec ses conflits entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire.
Jean-Claude Belfiore, d’ascendance arménosicilienne, est né à Nantes le 8 mai 1955. Il y fait ses études, puis fréquente ensuite l’Université de Haute-Bretagne. En 1984, il publie son premier roman policier puis des ouvrages sur l’antiquité classique, dont il est spécialiste. Parmi ses ouvrages : Hannibal, une incroyable destinée (Larousse, 2011) ; Êtes-vous fort en mythologie ? (Larousse, 2011), Dictionnaire des croyances et symboles de l’antiquité (Larousse, 2010).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.