On sera pas éternels alors soyons lents
|
La poésie de Madeleine Lefebvre sent la terre humide et l’air froid. Elle convoque la liberté et le désir, habite les corps en mouvement et illumine leurs cicatrices. Les mots portent en eux tantôt une respiration profonde, tantôt une fougue et une énergie à perdre haleine, perdre pied, perdre le nord. Dans ce territoire fait de larges vents et de courage, le courage de rire fort, le poème est une invitation à ralentir la cadence des jours.
Madeleine Lefebvre habite dans nord de l’Outaouais. Elle évolue dans le milieu de l’éducation depuis vingt ans et elle est doctorante en sciences sociales appliquées, volet Développement du territoire, à l’Université du Québec en Outaouais. Elle pratique la course, qui lui permet de ralentir. On sera pas éternels alors soyons lents est son quatrième livre.
Un jour je courrai nue
Pour entendre la chaleur me sortir du corps
Les pores entaillés la tête feuillue
Le souffle liquide comme une rivière
Le long d’un chemin de terre battue
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.