Ciel tombe à côté (Le)
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Mona doit rédiger un poème dont le thème est une journée de congé. Elle s’inspire d’une journée passée en famille et essuie la note de 0. Est-ce à dire que sa vie vaut aussi zéro ? Mona n’est pas loin de le penser. Elle qui n’est pas aussi riche que Suson, la fille du chef de police du village, ou de Jon qui n’a pas le choix d’avoir de bonnes notes parce qu’il est noir. Avec sa sœur Angélique, qui a manqué d’oxygène à la naissance, elle se crée un oasis de paix près d’un lac dont elles seules connaissent l’emplacement. Au moins, elles peuvent y observer les castors et les oiseaux en toute quiétude et s’éloigner des tracas du quotidien de la maison où leur mère attend un autre enfant. Mais voilà que la réalité les rattrape bien malgré elles, à commencer par cette scène derrière le cabanon de chez Suson où elles assistent, impuissantes et de loin, à un bien curieux rituel. Il y a Jon, le Nègre, chez qui il est d’interdit d’aller jouer, mais avec qui elles fraternisent néanmoins. Et il y a aussi les frères Sigouin, toujours prêts à faire un mauvais parti à ceux et celles qui se retrouvent sur leur chemin. La vérité saura-t-elle triompher des assauts répétés du mauvais sort ?
En plus de trente ans de carrière, Marie-Francine Hébert a créé une œuvre qui lui a valu l’affection du public et de nombreux prix. Plusieurs de ses titres ont été traduits en une dizaine de langues, dont Venir au monde, vendu à plus de 150 000 exemplaires, et Un monstre dans les céréales, vendu à 100 000 exemplaires. Elle a remporté trois fois le prix du livre le plus apprécié des jeunes lecteurs québécois, notamment avec sa trilogie pour adolescents (Le cœur en bataille, Je t’aime, je te hais et Sauve qui peut l’amour) publiée à La courte échelle et vendue à plus de 250 000 exemplaires au Québec et en France (Press Pocket).
Marie-Francine Hébert a reçu trois fois le Prix M. Christie pour Décroche-moi la lune, Mon rayon de soleil (Dominique et compagnie) et Le ciel tombe à côté (Québec Amérique). Ce dernier titre lui a également valu d’être finaliste au Prix du Gouverneur général. Par ailleurs, elle a remporté trois fois le Prix Alvine-Bélisle pour Venir au monde, Mon rayon de soleil et Nul poisson où aller.
Nul poisson où aller a en outre reçu le Prix Marcel-Couture en 2004 et a valu à Marie-Francine Hébert d’être finaliste au Grand prix du livre de Montréal de la même année. Il a fait partie de la sélection Hackmatack et de la sélection White Ravens de la bibliothèque de Munich. En 2009, il fait partie d’une exposition itinérante mondiale, chapeautée par la même organisation.
Marie-Francine Hébert a été finaliste pour l’ensemble de son œuvre au Prix de littérature jeunesse des bibliothèques de Montréal 2005.
L’Âme du fusil est son premier roman pour adultes.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.