Revue l'Atelier du roman, no 57
Revue l'Atelier du roman, no 57
Du beau dans la poésie et dans le roman
Collectif  
  • Éditeur : Atelier du roman (L')
  • Collection : Atelier du roman (#57)
  • EAN : 9782764606605
  • Format : Revue & périodique
  • Pages : 224
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 16 mars 2009

DU BEAU DANS LA POÉSIE ET DANS LE ROMAN

Par temps de crise, L’Atelier du roman mise sur les valeurs qui sont aux fondements de notre civilisation. Autrement dit, sur ce qui a conduit Dostoïevski à la conclusion que « seul le beau sauvera le monde ».

La beauté naît dans une œuvre quand l'œuvre s'inscrit dans cette œuvre plus vaste à laquelle participent même ceux qui n'ont que quelques mots auxquels s'accrocher pour abolir ou suspendre le temps : des mots comme beauté, vie, amour, mais aussi [...] le mot merci. - Yvon Rivard

Le métier des lettres est praticable au nom d'une valeur de proximité et de confrérie. L'univers du roman est fait de romans signés de noms divers. L'univers du poème aussi. La grande individualité parfaite me gave. - Jacques Jouet.

Au cours de mes déambulations planétaires, j'ai vu la beauté éternelle et la beauté assassine. Autrefois séparées par l'espace, elles sont, à l'ère de la globalisation, siamoises. - Anna Moï.

Le sens en littérature ne peut que constituer des nœuds où réapparaît le beau qui, si l'on écoute la langue grecque et ses bases étymologiques, est lié au concept de la forme, le laid (ά-σχμο), ce qui n'a pas de forme, n'étant rien d'autre que son absence, c'est-à-dire l'in-forme. Et sous ce prisme, forme et sens vont de pair et s'attirent l'un l'autre. - Thanassis Hatzopoulos.

Les puritains américains ont toujours considéré avec bienveillance les puritains islamistes et n'ont pas manqué de les favoriser chaque fois que l'occasion s'en présentait. La brouille du moment, qui amuse la galerie, ne tardera pas à laisser s'exercer l'attraction naturelle entre ces deux puissantes variétés de la déshumanisation : la protestante américaine, et l'islamiste. - Yves Lepesqueur.

Ma décision est prise, coup de tête ou de poker : c'est à cet humour, aux plaisanteries franches ou masquées de Gilbert K. Chesterton [...] que je vais faire un sort. Comment ? Je ne sais. Il faut lire. Lisons. - Michel Host.

Les vrais rejetons de la « génération lyrique » (qui aura été en cela une génération pionnière), ce n'est pas du côté des altermondialistes et des puritains de l'écologie qu'il faut les chercher aujourd'hui, mais plutôt chez les golden boys de Wall Street, qui savent très bien, eux, ce qu'être libéré veut dire. - François Ricard.

L'exigence de transparence, l'application stricte des règles, la frénésie pénalophile que Muray appelle « envie du pénal » obligeront bientôt les hommes politiques à abolir le fumeur, ni plus ni moins. - Mehdi Clément.




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