Revue l'Atelier du roman, no 48
Revue l'Atelier du roman, no 48
Amérique latino-romanesque (L')
Collectif  
  • Éditeur : Atelier du roman (L')
  • Collection : Atelier du roman (#48)
  • EAN : 9781249274483
  • Format : Revue & périodique
  • Pages : 208
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 4 décembre 2006

La paranoïa, avant qu'elle ne devienne clinique, est une issue à la crise du sens. Souvent, pour comprendre la logique destructrice du social, le sujet privé doit supposer l'existence d'un complot. - Ricardo Piglia.

Et je me souviens toujours de cette phrase de Faulkner par laquelle il recommande de se méfier des esthétiques de groupe et des credos collectifs toujours plus proches d'une certaine exigence canine que de la férocité isolée des vrais loups. - Rodrigo Fresân.

Il n'importe guère que Fuentes ou Vargas Llosa ne puissent être classés comme « réalistes magiques », que les principaux auteurs latino-américains appartiennent au camp des « cosmopolites » ou que l'Amérique latine n'ait rien de « magique » : ce qui prime, c'est que l'étiquette parfaite a enfin été trouvée pour qualifier - et vendre -, sans problèmes, toute une tradition littéraire. - Jorge Volpi.

Le style de Sergio Pitol est de tout raconter sans rien révéler du mystère. Son style consiste à fuir ces gens si terribles tout bardés de certitudes. Son style consiste à voyager et à perdre des pays et, dans chacun, à perdre une ou deux paires de lunettes, à les perdre toutes, à perdre les lunettes et à perdre les pays, à tout perdre : ne rien avoir et être à jamais un étranger. - Enrique Vila-Matas.

Même son propre humour est pris pour cible : refusant de suivre Georges Bataille ou Antonin Artaud sur la voie curieuse qui fait du rire une chose sérieuse, [...] Muray ne sacralise ni son écriture ni son sens du comique. - Olivier Maillart.

Ce qu'il y a après est totalement extérieur à nous ; nous ne pouvons que l'imaginer, en ayant à l'esprit la façon dont l'homme a précédemment domestiqué l'animal, comme point d'appui pour prévoir ce que pourront être à présent la domestication de l'homme par la technique, et son nouvel ensauvagement. - Vincent Eggericx.

Comment Edmond de Nevers pourrait échapper à cette contradiction, ou plutôt : comment pourrait-il assumer ce double attachement, comment être à la fois ici et là-bas, fidèle et libre, heureux et utile parmi les siens demeurés en Amérique et comblé de ce bonheur, de ce surcroît d'humanité que lui procure l'Europe ? - François Ricard.




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