Journal d'une femme noire
Journal d'une femme noire
Collins, Kathleen  
Capelle, Marguerite (Traduit par) 
Cohen, Hélène (Traduit par) 
  • Éditeur : Portrait (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782371200234
  • Format : Broché
  • Pages : 150
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 15 juin 2020

Journal d’une femme noire réunit 4 nouvelles emblématiques de Kathleen Collins, ses lettres, ses mini-fictions et ses extraits de journaux. Le mélange fiction et non fiction introduit l’œuvre de cette autrice majeure au public francophone.
 
À travers ses nouvelles construites sur la relation à l’autre et à l’amour (filiale ou pas), Kathleen Collins raconte, avec élégance et sincérité, la vie d’une femme noire américaine dans une société récemment affranchie de ses lois racistes. L’émancipation, la liberté d’être, la conscience de soi en tant qu’individu, la relation à l’autre et à la création traversent ses écrits. Mais se dessinent, en filigrane, les réactions les plus infimes provoquées par une peau noire ou blanche et par le poids de l’Histoire qui pèse sur l’amour entre personne à la couleur de peau différente. Kathleen Collins aborde ces comportements, éminemment politiques et intimes, avec un style qui se réinvente sans cesse : multiplication des points de vue, second degré, sincérité, technique d’écriture issue du cinéma...

« Éblouissant .... nous découvrons une écriture habile, un regard affûté, mordant, notamment quand elle fait apparaître le politiquement correct. » New York Times book Reviews

« L’oeuvre de Collins va être, sans aucun doute, aujourd’hui canonisée mais quel dommage que cela n’ait pas été fait plus tôt. » Slate

En 2015, le Lincoln Center à NYC programme Loosing Ground, un film culte signé par Kathleen Collins, réalisatrice, écrivaine, engagée dans la défense des droits civiques décédée en 1988 à l’âge de 46 ans. « La plus belle redécouverte de 2015. Ce film révèle une des réalisatrices les plus puissantes et originales de son temps. » The New Yorker
 
Cette reconnaissance pousse Nina, sa fille, à publier les textes de sa mère restés dans des cartons. « Les textes de Kathleen Collins, publiés à titre posthume, prouvent qu’elle était une des meilleures dans la création littéraire et cinématographique. » The New Yorker
 
Ces textes ont été écrits, il y a 40 ans, et pourtant ils sont d’une actualité redoutable. On entend James Baldwin dans cette appréhension du racisme mais aussi Peter Farelly avec son film Greenbook : sur les routes du sud. La peur de l’autre n’appartient pas qu’à l’extrême droite, elle existe aussi – et peut-être surtout – dès lors qu’un individu est confronté à la différence que sa peau soit noire ou blanche.
 
Lire Kathleen Collins est une chance inespérée pour appréhender les revendications identitaires qui traversent nos sociétés et peut-être encore plus aujourd’hui où l’on réhabilite le travail des femmes dans l’Histoire.
 
Kathleen Collins fait partie des femmes célébrées par le Women Prize for fiction.

AUTEUR(S)

Célébrée par le Women Prize for Fiction en 2019, Kathleen Collins, née en 1942, a grandi à Jersey City. Elle a suivi des études de philosophie et de religion à l’Université de Skidmore et de français à la Sorbonne. Engagée dans la défense des droits civiques, elle a été professeure de français et a mené une carrière de scénariste et de réalisatrice à une époque où rares étaient les femmes noires qui accédaient à ces ambitions. Elle décède à l’âge de 46 ans d’un cancer du sein. Première réalisatrice noire de longs-métrages, elle laisse derrière elle Losing Ground (1982), un film devenu culte suite au succès remporté lors de sa programmation au Lincoln Center en 2015, ainsi que son journal et des nouvelles que sa fille a réunis et publiés en 2015 et 2016.

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