Mon fol amour
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Pour qu’une histoire d’amour traverse le temps, il faut des fondations solides. Mais les coups de foudre reposent rarement sur un rapport d’inspection concluant…
Quand Dominique découvre le chalet caché au bout du chemin Tour du lac, la chimie est instantanée : elle a enfin trouvé son nid d’écriture, l’oasis où recevoir ses amis autour de soupers animés. Tant pis pour les rabat-joies qui lui voient toutes sortes de défauts. L’appel du huard est plus fort que leurs avertissements.
Lorsqu’il est question de trouver l’homme idéal, l’affaire se complique. Les catastrophes amoureuses passées ont laissé des cicatrices, et Timothée le micro-chien met la barre haute en tant que parfait compagnon. Faut-il faire confiance aux copines qui vantent les rencontres en ligne ?
Écrivaine, conférencière et formatrice, Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a été journaliste à L’actualité, enseignante à l’Université du Québec à Montréal, critique littéraire au journal Le Devoir, scénariste de longs métrages et conteuse à la télé de Radio-Canada. C’est plus de métiers que sa célèbre Mademoiselle C. ! Ses œuvres ont de plus fait l’objet de quatre longs métrages, d’une pièce de théâtre et d’une prestation avec l’OSM.
Dominique Demers a par ailleurs remporté de nombreux prix aussi bien en journalisme qu’en littérature. Reconnue pour son engagement à défendre l’importance de la lecture auprès des enfants, comme en témoigne son ouvrage Au bonheur de lire, Dominique a obtenu le prix Raymond-Plante, le prix Eureka et l’Ordre du Canada.
J’ai les paumes moites, la gorge sèche et mon coeur joue du tambour. Je viens de tomber amoureuse.
La main de Bob se fait plus insistante sur mon épaule. J’émerge de ma bulle pour constater que les propriétaires me dévisagent étrangement.
— C’est… c’est… combien ?…, je bredouille.
— Cent trente mille, répond le monsieur.
— C’est… pas si cher. C’est vraiment beau… Je… je l’aime.
Ouch ! Les doigts de Bob s’enfoncent dans mon épaule. Qu’est-ce qui lui prend ?
La réponse me frappe tout à coup. J’ai fait la même gaffe à mon premier achat de propriété. Mon pauvre conjoint avait frisé la crise d’apoplexie en m’entendant vanter devant les vendeurs la perfection de la maison que nous venions de visiter. À cette étape très préliminaire d’une transaction immobilière, il faut faire semblant de ne pas trop aimer. C’est mieux pour négocier.
Oups… Trop tard !
C’est comme ça depuis que j’ai quatorze ans. Je perds ma cervelle et tous mes moyens chaque fois que je tombe amoureuse.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
