Estuaire, no 175
Estuaire, no 175
Collectif  
  • Éditeur : Estuaire
  • Collection : Estuaire
  • EAN : 9782921019316
  • Format : Revue & périodique
  • Pages : 166
  • Prix : 15,95 $
  • Paru le 28 novembre 2018

Qu’on le veuille ou non, l’Internet est fait de nous qui l’avons créé, nourri, parasité, cassé, réanimé. Il nous angoisse quand il nous faut passer la tête dedans, parce qu’on en ressort difficilement. Ça coince. En fait, on n’en sort pas du tout, et les auteures et auteurs que nous sommes doivent composer avec cette réalité, jusqu’à nous en faire un matériau d’écriture, jusqu’à l’intégrer à notre tissu langagier, comme c’est le cas dans les suites de poèmes de ce numéro.

On ne s’étonne plus de réfléchir sous forme de statut Facebook, encore moins de tweeter à l’avance dans notre imagination, ni de voir notre mère à travers un filtre Instagram. On repense à ce statut chien qu’on n’écrira jamais, à cette photo qu’on ne publiera pas à moins d’être feeling, car ce serait la fin de soi, ou de l’autre, ou des deux. L’Internet a une temporalité zéro, il a toutes les temporalités, que sais-je encore, un chaos bien à lui qui se déplace à son aise, trickster aguerri, et qui nous fait chercher sa frontière – notre frontière – à tâtons.

 
- Extrait du liminaire « Pomme toute »

AUTEUR(S)

Avec des poèmes de :
Pascale Bérubé
Marie Darsigny
Simon Dumas
Frédéric Dumont
Mélanie Jannard
Isabelle Lamarre
Daniel Leblanc-Poirier
Steve Savage
Nicolas Tardy
Maude Veilleux

Des critiques de :
Zéa Beaulieu-April, Déshinibée d’Emmanuelle Riendeau
Monique Deland, Douze avrils de Francis Catalano et L’herbe pousse et les dieux meurent vite de François Charron
Roxane Nadeau, Jieux de Mathieu Boily
François Rioux, Où commence le monde de Claude Paradis

Et :
Les lumières, partie 1 – Les chambres – Sept proses sur la poésie, 7 par Daniel Canty
 
Planches – Yan Giguère
 




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