Venins
Venins
Hudson, William Henry  
Reumaux, Patrick  
Carteret, Xavier (Illustré par) 
  • Éditeur : Klincksieck
  • Collection : De Natura Rerum
  • EAN : 9782252039717
  • Code Dimedia : B0007876
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE, SCIENCES & TECHNIQUES
  • Sujet(s) : Insectes, Littérature - Divers, Sciences
  • Pages : 100
  • Prix : 58,95 $
  • Paru le 11 janvier 2016
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: VENINS
  • Groupe: Nature et animaux
  • Date de l'office: 7 janvier 2016
  • Langue d'origine: anglais
EAN: 9782252039717

« Le Naturaliste à La Plata, publié chez Stock en 1930, est, on le sait, l'un des plus beaux livres de Hudson. Ce que l’on ne sait pas, c’est que, dans l’édition originale, figuraient son étude sur les bourdons (Humble bees and other matters), celle sur les guêpes (A noble wasp) et celle sur les araignées (Facts and Thoughts about spiders), Jacques Delamain, qui dirigeait alors la collection de Nature, n’ayant pas fait traduire ces textes. On peut se demander pourquoi, si ce n’est pour éviter d’effrayer le public.

Aimant le contre-point (ou le contre-chant) j’ai décidé de parler des rats, « ces intellectuels » selon l’expression de Marie Phisalix qui fut, au muséum, la première grande spécialiste des vipères : de la dégustation (arrosée de schnaps) d’un rat noir en compagnie d’un poète danois, de quelques rats (alpha ou bêta) égarés dans l’édition, bien entendu du Capitaine cruel cher à Freud, des scolopendres qui me fascinèrent longtemps et d’un musée pas le moins du monde imaginaire. Les mouches étant aussi haïes que les serpents, les guêpes, les araignées ou les rats, suivent quelques considérations sur les grands diptéristes, à l’aurore de l’entomologie.

Dans sa correspondance avec André Dhôtel, Henri Thomas écrit : « C’est une engeance ténébreuse, les champignons, un peu comme les serpents, mais ceux-ci ont des yeux merveilleux (au moins les grandes couleuvres qui me regardaient dans le plus grand silence, en Corse.) » Venins est avant tout un regard.

Il faut, si l’on veut se faire une idée de la beauté, au moins une fois dans sa vie, regarder un taon dans les yeux. Si vous ne le voyez pas, lui vous voit. Je dirai même qu’il vous examine de près. Sous toutes les facettes dans chacune de ses facettes. C’est-à-dire qu’il vous voit quatre mille fois tel que vous êtes. Quel est à votre avis l’être le plus venimeux ? Lui ou vous ? » Patrick Reumaux 




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