Grand vertige (Le)
Grand vertige (Le)
Latulippe, Martine  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Titan
  • EAN : 9782764403341
  • Code Dimedia : 000196145
  • Format : Broché
  • Thème(s) : JEUNESSE
  • Sujet(s) : Litt. jeunesse 12 ans et +, Litt. jeunesse québécoise, Littérature jeunesse, Sélection filles - Jeunesse
  • Pages : 144
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 1 mars 2004
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: GRAVER
  • Groupe: Jeunesse
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764403341

Il a les poignets attachés aux rails, les yeux bandés, la bouche bâillonnée… et le train arrive dans moins de dix minutes! Comment Éloi a-t-il pu se retrouver dans une situation pareille? Lui qui a toujours eu une vie calme, tranquille. Mais ça, c’était avant de connaître Cassandre. La superbe et troublante Cassandre qui, avec son groupe d’amis, entraînera Éloi dans toutes sortes d’aventures, lui montrera qu’il existe aussi, au lieu du petit chemin tranquille, un fil de fer. Selon Cassandre, la vie est trop courte pour se contenter de petites émotions. Il faut prendre des risques, frémir, vivre de grands frissons. Éloi succombe au charme de Cassandre, mais a-t-il vraiment envie de marcher sur ce fil de fer? Et s’il avait le vertige?

Extrait
J’entends les cloches sonner à ma droite. Depuis que j’ai sept ou huit ans, je me réfugie chaque soir sur le pont où je suis présentement, alors je sais parfaitement ce que ça veut dire. Le centre-ville est situé à quelques kilomètres de ce pont. Quand le train arrive au centre-ville, une barrière s’abaisse au croisement pour empêcher les voitures de passer et une cloche se met à sonner. Si on est très attentif, en posant sa main sur le rail, on sent une petite vibration. Le message est clair : le train approche. S’il est déjà au cœur de la ville, il sera ici dans une dizaine de minutes. Pas plus. Je suis complètement coincé; on m’a bâillonné et, avec ce bandeau sur la bouche, je ne peux même pas appeler à l’aide. Le pont sur lequel passe la voie ferrée est très étroit et traverse la rivière. De chaque côté des rails, quelques centimètres à peine, puis le vide. Je suis à genoux sur les quelques centimètres en question. Si je m’agite, mon corps se retrouvera suspendu dans le vide, les mains attachées aux rails. J’ai soudain une folle envie d’abandonner, d’arrêter de faire des efforts.
Je n’arrive pas à y croire. J’ai envie de hurler de rage. Tout ça à cause d’elle.




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