Politique des chaires au Collège de France (La)
Politique des chaires au Collège de France (La)
Mouvement des savoirs (Le)
Feuerhahn, Wolf  
Compagnon, Antoine (Préface de) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Docet ommia
  • EAN : 9782251446929
  • Code Dimedia : 000168815
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES & TECHNIQUES, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire & politique, Sciences, Sciences humaines - Divers
  • Pages : 560
  • Prix : 47,95 $
  • Paru le 7 août 2017
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: POLCCF
  • Groupe: Histoire
  • Date de l'office: 3 août 2017
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251446929

Les grandes découvertes, les régimes politiques, le paysage académique Français et mondial sont autant de facteurs qui ont influencé la définition des disciplines littéraires et scientifiques, dans la recherche comme dans l’enseignement. Le présent ouvrage analyse cette évolution des savoirs en étudiant la politique de transformation des chaires du prestigieux Collège de France.
 
Dans l’historiographie et la documentation officielle, le Collège de France – institution emblématique de la « Renaissance des bonnes lettres » et lieu de consécration le plus élevé du monde académique français – se présente comme un établissement « où s’enseignent non les branches de la Science qui sont faites, mais celles qui sont en voie de se faire » (Ernest Renan, 1868). Il serait caractérisé par l’évolution des intitulés de ses chaires pour s’adapter aux évolutions des savoirs. Mais la permanence des intitulés de chaires dans les premiers siècles d’existence du Collège (la chaire de grec a existé de 1530 à 1814, celle de mathématique de 1530 à 1941, celle de médecine de 1542 à 1950) semble démentir cette affirmation, ou du moins la nuancer. La transformation des intitulés de chaires n’a été réellement instituée qu’à la fin du XVIIIe siècle, pour devenir la règle aujourd’hui où les intitulés sont souvent le reflet du programme de recherche individuel de l’enseignant.
 
Le présent ouvrage interroge le passage du Collège royal de l’Omnia docet (qui enseigne tout) au Collège du « Nova docet, qui n’enseigne, qui ne doit enseigner que ce qui ne s’enseigne point ailleurs » (Lucien Febvre, 1951). Les auteurs s’intéressent aux mécanismes qui ont guidé ces évolutions mais aussi aux va-et-vient entre ces deux ambitions du Collège.
 
À travers l’évolution des intitulés des chaires de cette institution prestigieuse, vitrine de la vie intellectuelle française dans le monde entier, il s’agit ici de l’histoire intellectuelle, politique et institutionnelle de la France. Les disciplines plébiscitées ou, au contraire, dénigrées par le Collège de France sont éloquentes sur les régimes politiques, l’influence des grandes écoles de pensées, le contexte académique et les grandes découvertes qui agitèrent le monde depuis le début du XVIe siècle.
 
Il s’agit du premier ouvrage produit dans le cadre du programme de recherche « Passage des disciplines » initié en 2012 sous la direction d’Antoine compagnon, avec la collaboration de Céline Surprenant et les contributions de divers intervenants du Collège de France, de l’EHESS et du CNRS. Ce programme étudie la définition des disciplines scientifiques et littéraires, leur organisation et leur évolution aux XIXe et XXe siècles, à partir de l’histoire du renouvellement des chaires au Collège de France.
 




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