Ange de pierre (L')
Ange de pierre (L')
Cycle de Manawaka (Le), t. 01
Laurence, Margaret  
Bastide-Foltz, Sophie (Traduit par) 
  • Éditeur : Alto
  • Collection : Coda
  • EAN : 9782923550114
  • Code Dimedia : 33000011
  • Format : Poche
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature canadienne
  • Pages : 448
  • Prix : 18,95 $
  • Paru le 12 février 2008
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EAN: 9782923550114

Aussi disponible en version numérique:

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Traduit de l’anglais (Canada) par Sophie Bastide-Foltz
 
Le chef d’oeuvre de Margaret Laurence L’ange de pierre, qui raconte la vie mouvementée de Hagar Shipley dans une ville fictive des prairies, Manawaka, est enfin réédité.
 
Quatre-vingt dix ans d’une existence marquée par la passion et la tourmente n’ont rien enlevé à la justesse et à la vivacité du regard d’Hagar Shipley. Au crépuscule de sa vie, cette vieille dame en apparence acariâtre, qui a hérité de ses ancêtres une fierté tenace, revisite le chemin parcouru, depuis son enfance à Manawaka en passant par son mariage houleux et la relation complexe qu’elle entretient avec ses enfants. Avec une lucidité amusée et une ironie d’une rare finesse, cette femme hors du commun nous fait redécouvrir le véritable sens des mots liberté, indépendance et dignité.
 
Grand classique des lettres canadiennes enfin redécouvert en français, L’ange de pierre est le premier volet d’un cycle romanesque unique et louangé de par le monde. Une célébration étonnante de la vie comme elle est en réalité, à la fois cruelle et magnifique.

 
« [Un] grand classique, demeuré étonnamment moderne avec ses accents lyriques et épiques. […] Puissance des mots que retrace avec une adresse romanesque exceptionnelle le pouvoir autrement capricieux de la mémoire. » - Éric Paquin, Voir
 
« Bouleversant récit que celui-là. Mais sans que l’on tombe jamais dans la mièvrerie. Des images fortes, incisives. » - Danielle Laurin, Le Devoir
 
« J’ai été touchée par l’ironie dévastatrice du roman et, plus encore, par l’authenticité, la vérité, la dignité du personnage d’Hagar Shipley. » - Hélène Rioux, Lettres québécoises
 
« Pour un roman sur la déchéance d’une vieille grincheuse amorale que la maladie contraint à se traîner comme une épave, L’Ange de pierre est étonnamment drôle. […] Excellente dialoguiste et maîtresse de l’ambiguïté, l’auteure oppose tout en subtilité la réalité et ses images. » - Elsa Pépin, Ici
 
‹ Un must ! » - Christine Michaud, Salut-Bonjour !
 
« Un très bon et beau roman qui donne envie de lire la suite! » - Dominique Côté, Le libraire

AUTEUR(S)

Préface de Marie Hélène Poitras
 
Margaret Laurence, née Jean Margaret Wemyss, a vu le jour en 1926 à Neepawa, au Manitoba. Celle que l’on surnomme « Peggy » n’a que quatre ans lorsque sa mère, Verna Jean Simpson, décède. Son père, l’avocat Robert Harrison Wemyss, se remarie avec la tante de la petite fille, Margaret Campbell Simpson, venue aider la famille, avant de mourir à son tour en 1935. Après ses études, Margaret Laurence est embauchée par le Winnipeg Citizen puis épouse, en 1947, l’ingénieur Jack Laurence. Le couple s’installe d’abord en Angleterre avant de déménager en Somalie et au Ghana, un séjour qui marque profondément l’écrivaine. Désormais mère de deux enfants, Jocelyn et David, Laurence revient au pays en 1957, rompt avec son mari et repart vivre un temps en Angleterre. Son premier roman, This Side Jordan, est publié en 1960, suivi par ses mémoires somaliennes (The Prophet’s Camel Bell) en 1963. En 1964 paraît son futur classique, The Stone Angel (L’ange de pierre), véritable assise d’un ambitieux édifice littéraire mondialement connu sous le titre de cycle de Manawaka. Sous le couvert de la fiction, Laurence y transpose certains événements de sa vie dans un lieu imaginaire inspiré par sa ville natale. Suivront, au cours des années suivantes, A Jest of God (Une divine plaisanterie, 1966, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), The Fire Dwellers (Ta maison est en feu, 1969), le recueil A Bird in the House (Un oiseau dans la maison, 1970) et, enfin, The Diviners (Les Devins, 1974, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), roman complexe et mature qui vient clore de façon magistrale ce que plusieurs considèrent comme le plus important cycle romanesque canadien (en cours d’édition dans sa version intégrale dans la collection CODA).
L’écrivaine manitobaine a également, tout au long de sa prolifique carrière, publié de nombreux articles et essais ainsi que des œuvres pour la jeunesse. En 1972, deux ans avant qu’elle ne revienne s’installer définitivement à Lakefield, en Ontario, Margaret Laurence est nommée Membre de l’Ordre du Canada. S’en suit une longue période de silence littéraire pendant laquelle Laurence doit constamment se battre contre la censure de ses livres et la reconnaissance de la littérature au Canada. Au fil des ans, l’auteure s’investit de plus dans plusieurs causes environnementales et pacifistes. Cette grande dame des lettres canadiennes met fin à ses jours le 5 janvier 1987 après avoir appris, quelques mois plus tôt, qu’elle souffrait d’un cancer incurable. Ses mémoires intitulées Dance on the Earth ont été publiés en 1988. Encore aujourd’hui, Margaret Laurence demeure l’écrivaine la plus lue au Canada. Elle a exercé une profonde influence sur des écrivains majeurs tels Robertson Davies, Alice Munro et Margaret Atwood.




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