Accélérateur d'intensité (L') - On ne sait pas si c'est écrit avant ou après la grande conflagration
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Tout se passe en une nuit amoureuse, nuit qui ébranle parce que le monde s’achève avec elle et en elle. On n’est plus sûr d’exister. On ne sait pas si cela s’écrit avant ou après la guerre.
Le poète voit au cinéma une répétition du désastre. Il écrit à la température des corps.
- Gérald Gaudet, Le Devoir
Tout en restant fidèle à lui-même, à ses thèmes, au travail de l’écriture, André Roy est capable de progrès majeurs, et c’est bien ce que démontre de façon éclatante L’accélérateur d’intensité.
Le renouvellement du discours se fait dans le sens d’une simplicité et d’une force de frappe accrues de l’image. Dès le premier vers, les mots nous agrippent pour ne plus nous lâcher.
- André Brochu, Voix et images
L’accélérateur d’intensité nous entraîne dans une prodigieuse profondeur poétique où le besoin amoureux est si omniprésent qu’il en devient déchirant.
Et cette intensité, comme si tous les écrits du poète avaient purifié ce dernier, se retrouve dans une langue dépouillée au maximum d’artifices, une langue sobre, précise, touchante, qui fait de cette quête poétique une expérience inoubliable.
- Gilles Toupin, La Presse
Né à Montréal en 1944, André Roy est écrivain et critique de cinéma. Il a publié plus de trente titres de poésie, tous aux Herbes rouges. L’accélérateur d’intensité lui a valu le Grand Prix de poésie de la Fondation Les Forges.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.