Monteriano
Monteriano
Forster, E.M.  
Mauron, Charles (Traduit par) 
  • Éditeur : Bruit du temps (Le)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782358730426
  • Format : Broché
  • Pages : 224
  • Prix : 41,95 $
  • Paru le 13 août 2012

Épuisé en français depuis sa réédition en 10/18 en 1982, Monteriano, du nom de la petite ville fictive d’Italie – en partie modelée sur San Gimignano, en Toscane – qui est au centre du récit, est le premier roman de Forster. Il est publié en anglais sous un titre imposé par l’éditeur (Where Angels Fear to Tread) en 1905. C’est l’histoire d’une jeune veuve anglaise, Lilia, qui, avec son amie Catherine Abbot, entreprend un voyage en Italie, tombe amoureuse de Gino, un bel italien désargenté, et décide de rester.
 
Au grand dam de sa belle-famille qui, comme dans Les Ambassadeurs, le roman d’Henry James paru deux ans plus tôt, envoie des émissaires pour tenter d’éviter cette mésalliance. Lilia mourra en donnant le jour à un fils. Son beau-frère Philippe décide alors d’une nouvelle ambassade pour ramener l’enfant en Angleterre, mais c’est lui-même qui, après avoir involontairement causé la mort de l’enfant qu’il était venu sauver, aura été séduit, et aura appris de l’étranger à échapper aux conventions sociales victoriennes et à s’ouvrir à l’amour. Il est « sauvé », même si le roman s’achève sur une double impossibilité : son amour pour Miss Abbot ne sera jamais réciproque, elle-même voue à Gino un amour sans espoir.

AUTEUR(S)

Le succès de la réédition de Flush dans la traduction de Charles Mauron nous a incité à entreprendre au Bruit du temps, sur trois ans, la réédition de tous les romans d’E. M. Forster traduits par Mauron, à l’exception de Avec vue sur l’Arno, qui reste publié par les éditions Robert Laffont. Chacune de ces rééditions sera accompagnée d’une présentation critique inédite : Catherine Lanone pour Monteriano, Heddi Kaddour pour Route des Indes, Stephen Romer pour Le plus long des voyages, etc. Personnalité d’exception, Charles Mauron (1899-1966) fréquenta le groupe de Bloomsbury et se lia avec Roger Fry, ce qui l’amena à traduire de nombreux écrivains anglais – D. H. Lawrence, Katherine Mansfield, Virginia Woolf. Il fait en 1928 la connaissance du grand romancien E. M. Forster (1879- 1970), avec lequel il se lie d’amitié et dont il traduira tous les romans, sauf Maurice qui ne fut publié qu’après la mort de l’auteur.




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