Jusqu'au dernier
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Quand les pandas ont disparu, je n’ai rien vu...
Quand les tigres se sont évanouis, je n’ai rien dit...
Quand est parti le dernier jaguar, il était trop tard.
La nuit les avait tous emportés, jusqu’au dernier.
Mais même seul au milieu des étoiles, la lumière peut rejaillir.
Un joli conte que l’on peut interpréter de différentes manières : c’est un récit qui peut bien sûr sensibiliser sur la disparition de nombreuses espèces d’animaux sauvages, mais c’est aussi une histoire sur le jeu et la peur du noir. Quand l’enfant voit ses peluches disparaître dans le noir, il lui suffit d’un peu de lumière pour les retrouver. Mais avec la lucidité qu’ont tous les enfants, il sait qu’il faut tout faire pour que les ‘vrais’ animaux survivent aussi, c’est à dire qu’on ne peut plus ne rien voir, ne rien dire et ne rien faire.
Mots-clefs : nature, environnement, écologie, eau, fleuve, Rhône, guerre, coopération
Michaël ESCOFFIER est l’auteur d’une centaine d’albums jeunesse, en collaboration avec différents illustrateurs et illustratrices : Kris Di Giacomo, Matthieu Maudet, Roland Garrigue, Sébastien Mourrain, Eléonore Thuillier… Il a reçu, entre autres, le Prix des Libraires du Québec pour l’album « Sans le A ». Auteur parmi les plus reconnus du grand public grâce à son humour et ses histoires originales, il continue de se renouveler en traitant de nouveaux thèmes et en découvrant des univers graphiques originaux avec de nouvelles collaborations. Chez Balivernes, il a déjà publié J’aime mieux les chevals, Les Toupouris, Trois petits riens, Rustine inventeuse, Un gros coin-coin...
Romain LUBIÈRE a commencé son activité d’illustrateur indépendant en 2007 après trois années de formation à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne. Il a commencé d’abord à travailler dans la communication, puis a poursuivi avec de plus en plus de réalisations en bande dessinée et illustration jeunesse, qui aujourd’hui représente l’essentiel de son travail. À travers ses créations, il aime particulièrement explorer les thèmes de la relation de l’être humain avec la nature, le voyage et l’onirisme, et travaille aussi à ce que ses illustrations soient accessibles aussi bien aux enfants qu’aux adultes, tout en laissant à chacun sa part d’interprétation. Chez Balivernes, il a déjà illustré Dis, c’est quoi le bonheur?, Dis, c’est quoi l’amour?, Le héron bleu.
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