Chère Dr Mueller
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« Prenez soin de vous, ne vous inquiétez pas trop des maladies. Et mangez des tomates! »
Non, ce n’est pas une blague. Cookie Mueller, égérie de l’underground new-yorkais des années 80, a bien tenu la rubrique « Santé » d’un magazine. Acné, overdose, cellulite, MST, calvitie, impuissance, elle a un avis sur tout et le donne avec un aplomb incroyable et un humour subversif. Entre remèdes de grands- mères et conseils malicieux, voire subversifs, ces chroniques façon Dr Cookie sous cocaïne sont le reflet d’une époque insouciante, foutraque et libre. Actrice, gogo danseuse, critique d’art, junkie, écrivain, a priori pas le CV idéal pour tenir la chronique santé d’un magazine, fut-il underground et new-yorkais ! De 1982 à 1985, Cookie Mueller répondra pourtant au courrier santé des lecteurs du East Village Eye, rédigeant souvent elle-même les questions et les réponses.
« Cookie, c’était la rencontre de Janis Joplin et de Jayne Mansfield, une redneck hippie avec une touche de glamour. Elle n’a jamais mené une vie "saine", "unsafe" était son surnom. » John Waters
À SIGNALER ÉGALEMENT LA PARUTION SIMULTANÉE DE FAN MAIL.
Une friandise concentrée en 48 pages dans laquelle Cookie Mueller s’amuse à raconter l’histoire d’un fan obsédé par une actrice, à travers des échanges de lettres, de coups de fil, et de petites annonces. C’est malin, c’est bien ficelé, c’est drôle, c’est Cookie…
Née à Baltimore en 1949, Cookie Mueller a été hippie à San Francisco dans les années 70 avant de devenir l’égérie des nuits new-yorkaises des années 80. Elle est morte du SIDA en 1989. Deux recueils de textes d’elle sont parus en français chez Finitude : Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir (2017) et Comme une version arty de la réunion de couture (2019).
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