Banalité du bien (La)
Banalité du bien (La)
Histoire de Giorgio Perlasca (L')
Deaglio, Enrico  
Bauer, Nathalie (Traduit par) 
  • Éditeur : Portrait (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782371200517
  • Format : Broché
  • Pages : 300
  • Prix : 42,95 $
  • Paru le 19 février 2024

Vendu à 150 000 exemplaires, ayant fait l’objet d’une adaptation télé vue par 27 millions de personnes, La banalité du bien ou l’histoire du Schindler italien est traduit pour la première fois en français. Le titre n’est pas sans rappeler La banalité du mal, de Hannah Arendt, par la capacité de Giorgio Perlasca de s’opposer à toute forme d’oppression, de la plus petite à la plus grande, à toute forme de prise de pouvoir sur l’autre pour défendre un monde juste.

Dans ce récit, Deaglio raconte l’histoire de Giorgio Perlasca, un Italien fasciste qui s’est retrouvé en Hongrie et a sauvé plus de 5 000 juifs de la déportation. Perlasca a voté pour Mussolini avec enthousiasme et s’est engagé dans un corps militaire qui accepte d’aller se battre en Espagne aux côtés de Franco. En 1944, il se rend à Budapest pour des raisons professionnelles et assiste à l’assassinat d’un enfant juif. Écœuré et révolté, il va à l’ambassade espagnole, alors pays neutre, pour se procurer de faux papiers et en distribuer aux Juifs. Très vite, l’ambassadeur espagnol fuit Budapest et Perlasca le remplace grâce à la falsification de lettres de nomination. 

Avec un sens de l’organisation hors du commun et motivé par sa colère, il aménage des maisons-refuges pour les Juifs et veille chaque jour à ce qu’ils aient de quoi se nourrir et se soigner, s’opposant ainsi aux Nazis et aux Croix Fléchées hongroises. Deaglio suit Perlasca dans son quotidien. Il décrit l’hiver, les rues de Budapest, les personnes rencontrées, les représentants des États neutres – Espagne, Suisse, Suède – et les politiciens hongrois. La banalité du bien, c’est aussi une plongée dans l’Histoire en train de s’écrire avec l’arrivée d’Eichmann, les déportations massives, l’avancée des Russes et la politique communiste post-1945. Deaglio raconte aussi Perlasca après la guerre et puis à partir de sa nomination de Juste parmi les Nations en 1987. Perlasca meurt en 1992.

AUTEUR(S)

Né en 1947 à Turin, Enrico Deaglio part à Rome dans le milieu des années 1970, après des études de médecine, et commence une carrière de journaliste d’investigation pour Lotta Continua, un journal d’extrême gauche dont il est le rédacteur en chef de 1977 à 1982, puis pour le quotidien Reporter qu’il dirige de 1985 à 1986. Il a publié une vingtaine de livres, dont Patria, l’histoire sociale de l’Italie de 1969 à 2019.

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