« Je veux lui raconter des histoires avec de la terre, des racines profondes et des cris d’animaux. Des paroles d’estuaires. Des phrases tressées comme des joncs, des paniers de fleurs fraîches qui soignent nos ventres lourds et nos cœurs secs. Des reverdies. Des verts pluriels, fragiles, exubérants, cosmopolites. Des récits qui décentrent et dépolluent. Je t’écris ça sur mon téléphone dans un message sans ponctuation, appuyée contre l’évier, les doigts encore pleins de savon. »

Louise tombe amoureuse d’un homme et d’une couleur en même temps. Dans ce récit audacieux, Louise attrape au vol les petites lumières du quotidien et passe au sécateur les âpretés d’une vie de femme. Des accords lancés sur nos corps vieillissants, le désir, le vivant, l’amour persévérant, les séparations. Une bouffée de verdure et de littérature pour tenter d’habiter le monde fièrement. Un roman écoféministe d’une rare sensibilité littéraire.

« Joyeux, profond, plein d’optimisme. On y croise la nouvelle génération qui se défait peu à peu des injonctions de la société. C’est un livre poétique et doux, je m’y suis sentie bien. » Laure, librairie Caractères libres
 

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