Diable par la queue (Le)
|
Eric Abbell collectionne les gravures licencieuses anciennes en les enrichissant d'une note de son cru : une brève légende réinterprétant l’image à sa manière, souvent détournée.
Sous les auspices de cette phrase du marquis de Sade, « Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination », l’auteur imagine aux hommes, aux femmes, aux animaux représentés un contexte ou un sous-texte, une forme ou un arrière-fond, qui redouble le plaisir des yeux par celui de l’esprit et des mots. L’art, la religion, les mœurs, la vie de couple y subissent des distorsions que les auteurs n’avaient peut-être pas eux-mêmes imaginées.
Ces diableries érotiques sont des œuvres autonomes ou tirées de séries illustrées pour Sade, Gautier, L’Arétin, la Fontaine ou Casanova, souvent anonymes, parfois signées de grands noms de la gravure.
Eric Abbel est un écrivain français d’origine oukravienne. Obsédé textuel, papivore compulsif, brachycérophile, mythomane les jours impairs, il cultive ses folies douces dont il tire des livres corrosifs. Son combat pour la sauvegarde du point-virgule et sa prise de position religieuse sur l’Absenthéisme en ont fait le principal représentant du mouvement épistémillogique. Prix de la nouvelle érotique 2018 (Les Avocats du Diable).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
