Neige et corbeau
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Une fresque truculente et foisonnante au temps de la grande peste à Harbin. Une fiction qui s’appuie sur une reconstitution historique d’une grande rigueur.
En 1910, une épidémie de peste, la dernière de la planète, frappe Harbin, dans la région la plus au nord de la Chine. La ville est toute neuve et dans le désordre des ruelles se côtoient Russes, Japonais et Chinois, tout un monde cosmopolite et truculent; on y sent l’odeur de cendres de bois et d’alcool de la distillerie; on y voit les corbeaux planer au-dessus de la neige; on y entend les soupirs du cocher, rythmés par les sabots du cheval. Avant que l’épidémie ne réduise tous les bonheurs en miettes. On y entend parler de la maladie, de la peur, de la vie, de la mort aussi bien que des affaires domestiques. Toutes les multiples histoires des habitants, enchevêtrées les unes aux autres, dans une épopée vibrante d’énergie et de volonté de survivre. Une œuvre qui fait aussi montre d’un souci rare de vérité historique en s’appuyant sur un solide travail de documentation et de recherche.
Chi Zijian est née dans un village nommé Beiji à l’extrême nord-est de la Chine, le long du fleuve Amur, à la frontière avec la Russie. Elle passe son enfance aux côtés d’une grand-mère, inépuisable source d’inspiration avec la nature et les gens autour d’elle. Elle vit toujours à Harbin. En 2008, elle a reçu pour son roman Le dernier quartier de lune le grand prix Mao Dun. Depuis il a été traduit aux Pays-Bas, en Italie, au Japon, en Espagne et dans les pays anglo-saxons.
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