Péquenots
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Des freaks, des rednecks, des paumés, et ce Sud qui sert de miroir à une Amérique tiraillée entre violence et respectabilité, peuplent tous les grands romans de Harry Crews. Ce portrait noir et grotesque de son pays, Crews le dresse plus nettement encore quand il s’essaie au journalisme. On est alors du côté du « nouveau journalisme » de Tom Wolfe, ou du « journalisme Gonzo » de Hunter S. Thompson, de la « narrative non-fiction » comme on dit en français. Cette partie de l’œuvre de Harry Crews était inédite en français.
Péquenots rassemble ses reportages parus dans Esquire et dans Playboy entre 1974 et 1977. Qu’il nous entraîne dans sa quête d’une vasectomie, dans l’univers des forains, sur un sentier de randonnée des Appalaches, ou encore sur un tournage en compagnie de Charles Bronson, Harry Crews fait toujours mouche : il nous bouscule ou nous arrache un sourire. Souvent les deux.
Extrait en ligne.
« Pour tous ceux qui aiment la littérature qui a des tripes. » San Francisco Chronicle
Harry Crews est né en 1935 dans une famille de fermiers pauvres du Sud des États-Unis. Après trois ans chez les Marines, il peut intégrer l’Université. En 1968 paraît son premier roman Le Chanteur de Gospel. Jusqu’à sa mort en 2012, il alternera entre la publication de romans et le journalisme (Playboy, Esquire). Il trouve son inspiration chez les rednecks du Sud profond. Ses romans (La Foire aux serpents, Body, Car) sont peuplés de paumés et de freaks, la face grotesque et noire de l’Amérique.
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