Taille de l'homme
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Quand Ramuz se fait essayiste. Quelle place pour l’humanité bouleversée par la montée des extrêmes, la course à la technologie et l’essor du capitalisme?
Avec Taille de l’homme, Ramuz examine différentes formes d’organisations sociales pour souligner le caractère universel de la condition humaine, rendu plus évident à ses yeux par la mondialisation. Christianisme, bourgeoisie, communisme, matérialisme, autant de concepts que Ramuz déconstruit pour renouer, dans un mouvement néo-rousseauiste, avec une pensée proche de la nature, à taille humaine.
« Qui sommes-nous encore dans notre taille, nous autres hommes? Quelle est encore notre mesure, alors que l’univers est chaque jour et en tout sens plus minutieusement mesuré? »
La renommée de Ramuz est confirmée au cours des années 1930, en France comme en Suisse. Côté roman, c’est la décennie de Farinet (1932), Derborence (1934), de Si le soleil ne revenait pas (1937). Parallèlement, Ramuz publie des essais, Taille de l’homme (1933), Questions (1935) et Besoin de grandeur (1937). Il y médite sur les valeurs qui peuvent fonder l’existence, y scrute les faiblesses des sociétés de l’époque, capitalistes, fascistes ou communistes.
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