136
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En mai 2017, les Éditions Bruno Doucey fêtent leurs 7 ans : pour leur entrée dans l'âge de raison, elles s’offrent le livre 136 le plus déraisonnable de la terre !
« Cet accent qui traîne / sur le papier / est un cil abandonné / j’aime les accents / étrangers.» Jamais livre publié en France n’aura été si bref : 136 ne compte que ce court poème de Georges-Marie Lory en français, mais ce texte est traduit et publié en 136 langues. Parmi elles, les langues les plus parlées au monde – l’anglais, l’espagnol, le chinois, l’arabe – et ces langues minoritaires, méconnues, improbables, que certains poètes des Éditions Bruno Doucey ont côtoyées ou pratiquées : le Kim, langue non alphabétisée qui est parlée au Tchad ; l’innu-aimun d'un peuple amérindien de l’est canadien; le Drehu, langue kanak parlée sur l’île de Lifou ; le Khwedam, que pratiquent certains aborigènes d’Afrique australe. Oui, 136 est bien le livre qui aurait pu rendre Babel heureuse !
À l’origine du livre le plus extravagant de l’année, un homme amoureux des langues étrangères : Georges-Marie Lory. Écrivain, journaliste, spécialiste de l’Afrique du Sud, ancien conseiller culturel à l’ambassade de France à Prétoria, il est le traducteur de plusieurs écrivains sud-africains, parmi lesquels Nadine Gordimer, John Coetzee et Breyten Breytenbach. 136 ne compte que cinq vers de G.-M. Lory, mais tout le reste est né de sa fringale polyglotte.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.