Cécile
Cécile
Fontane, Théodor  
Paul, Jean-Marie (Traduit et commenté par) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Bibliothèque allemande
  • EAN : 9782251830131
  • Code Dimedia : B0015162
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature allemande/polonai.
  • Pages : 288
  • Prix : 48,95 $
  • Paru le 28 novembre 2016
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: CECILE
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: 24 novembre 2016
  • Langue d'origine: allemand
EAN: 9782251830131

L’histoire d’amour entre Cécile et l’ingénieur civil Gordon débute dans un cadre idyllique (les montagnes du Harz) par les premiers jours d’un été torride. C’est un coup de foudre. Cécile et Gordon se retrouveront à Berlin. L’idylle, non consommée, s’achève tragiquement dans les premiers jours de décembre par la mort en duel de Gordon et le suicide de l’héroïne. Ce roman, publié en 1887, et dont l’auteur est un descendant de huguenots, présente une image originale et fidèle du XIXe siècle allemand, avec sa singularité littéraire, sociale et politique par rapport à la France mais aussi ses points communs.

Dans un siècle fortement misogyne, aussi bien en France qu’en Allemagne et en Autriche, Theodor Fontane valorise la femme qu’il présente en victime tant dans la haute société qui est celle de Cécile que dans les milieux populaires. Il lui confère une supériorité morale quelles que soient les fautes que la société s’acharne à lui imputer. Cette réhabilitation s’accompagne d’un jugement sans indulgence sur la société contemporaine.

Celle-ci apparaît dans toutes ses composantes, l’aristocratie, les hauts fonctionnaires, les militaires, les pasteurs luthériens, mais aussi, plus fugitivement, les classes populaires et la grande bourgeoisie. À partir de ce tableau de la société en un lieu donné (alternativement une station climatique et Berlin), Fontane dégage une image intemporelle de l’homme, irréductible aux typologies des romans contemporains, notamment français et anglais. Ses personnages sont bons et mauvais. À la différence du roman balzacien, Fontane renonce à une typologie normative. Son réalisme aspire à la vérité psychologique, son déterminisme, qui en est tributaire, est la marque d’un destin que l’on pourrait qualifier de fatalité. Sans excès, en toute clarté, Fontane s’inscrit dans le courant pessimiste qui envahit la littérature de son siècle.
 




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