Trente pages
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Viendra un jour où personne ne lira les lettres de ma mère. /J’en ai tout un paquet. / Ni qui. / Ni quoi. // Viendra un jour où personne ne les prendra dans ses mains. / Il y en a toute une liasse – trop. / On dira : papier, bouts de – / pas plus.// Ce jour-là, je les emporterai dans la grotte de Bar-Kokhba / pour les jeter à la poussière. L’ancien monde / n’ira pas rechercher là
« Mon hébreu est un être humain, ce n’est pas une langue… C’est un homme qui vit ici. Ici et maintenant, parce qu’il est obligé d’y vivre, qu’il obéit à une nécessité. ... C’est tout ce que j’ai ramassé en chemin. »
Ce recueil, le plus court et le plus dense de Yeshurun, est traduit et présenté par Bee Formentelli, qui avait également traduit et présenté La Faille syro-africaine (Actes Sud)
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.